Le printemps arabe

July 26, 2017 | Autor: Ahmad Suleiman | Categoria: Translation Studies, Arabic Language and Linguistics, Terminology, French language
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Le printemps arabe : Définition Au début, L’appellation "le printemps arabe" nous rappelle le terme "le printemps des peuples" qui a apparu en 1848 désignant les révolutions qui ont envahi tout l'Europe à ce temps-là. Malgré la répression de ces révolutions d'une manière générale, elles, dans un certain sens, ont semé leurs graines et ont eu leurs fruits quelques années plus tard. D'après K. Etamel, « le terme "printemps arabe" apparaît afin de désigner l'ensemble des manifestations populaires qui ont eu lieu dans plusieurs pays arabes à partir de décembre 2010 ». Pour approfondir la définition du printemps arabe, plusieurs questions ; est-ce sont posées sur le fait de ce terme en ce qui concerne les révolutions arabes. Est-ce que toutes les révolutions arabes ont les mêmes résultats, les mêmes puissances et les mêmes effets? Afin de désigner ce qui s'est passé aux pays arabes, est-ce que l'emploi du terme "printemps" est correct? En arabe, le terme « printemps » est utilisé pour désigner le réveil, la récupération de la vie comme l'état des fleurs à la saison du printemps. Si l'on dit que les révoltes arabes ont mis terme à un long hiver autoritariste arabe, n'est-ce pas il est meilleur d'utiliser l'été au lieu du printemps? Ou bien l'hiver symbolise la nuit, l'oppression et la tyrannie et le printemps c'est la fin de tous ces désavantages. C'est pour cette raison, on emploie le mot "printemps" au lieu de l'été car il est la plus belle saison. Plusieurs mots sont émergés durant les révolutions arabes ainsi que le printemps arabe, le printemps tunisien……etc. pourquoi emploie-t-on le mot "printemps"? C'est afin de désigner quelque chose de bien comme le départ du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali au 14 janvier 2011 après 23 années au pouvoir ou bien ce qui concerne l'Egypte le départ du président Hosni Moubarak après 30 années au pouvoir? L'ambiguïté du terme "printemps" vient du fait que ce terme à lui-même comprend plusieurs sens en même temps tels que révolte , insurrection, soulèvement, aspiration au changement et changement proprement dit (Ayalon, 2000 ; Sabaseviciute, 2011). Chaque révolution a subi les circonstances particulières à chaque Etat arabe et les caractéristiques de chaque régime

existant. Cela pose plusieurs questions sur la distinction entre le printemps, la révolution et la guerre civile. Retournons au terme « printemps », Le petit Robert nous définit le printemps comme : la première des quatre saisons ou le temps du jeune âge. Cette définition correspond littérairement et figurativement avec la définition en arabe. Selon Ibn Mandhour dans son célèbre dictionnaire « Lissan Alarabe » Langue des arabes, Le terme « printemps » présente « ُ‫الربِيع‬ َّ ‫جزءُمنُأَجزاءُالسنةُفمنُالعربُ و‬ ‫» منُجيعلهُالفصلُالذيُيدركُفيهُالثمار‬. L’emploi du mot « Printemps » De quoi est dérivé le terme du printemps arabe durant les révolutions arabes? La réponse à cette question consiste dans le fait que le terme du printemps arabe revient du terme du printemps du peuple, référence des révolutions européennes qui ont eu lieu autrefois et ayant leurs fruits après plusieurs années plus tard. L'utilisation des expressions: «Printemps égyptien», «printemps arabe», «printemps des peuples arabes»..., nous fait oublier que le commencement de l'agitation était en plein hiver. C'est la fin de décembre en Tunisie, au janvier pour l’Egypte, en février en Libye et au Bahreïn où se commencent les révolutions. Ce n’est pas la première fois que l’expression éclot dans l’espace public. En février 2005, George W. Bush avait qualifié de «printemps arabe» les premières élections en Irak et les manifestations au Liban. Pour le président américain, dont la promotion de la démocratie représentait l’axe principal de la politique étrangère, c’était une manière de s’associer au souffle de ces événements. Les médias s’étaient alors saisis de cette expression lyrique; ils se sont empressés de faire de même début 2011. Les journalistes avouent: ils se reconnaissent coupables du crime de cliché. Le «printemps des peuples» est devenu une expression journalistique un peu facile, ressortie dès qu’il y a un signe de soulèvement populaire à connotation démocratique (et si possible, en début d’année, dans l’hémisphère nord). Les journalistes l’emploient d’abord pour son côté métaphorique. Par exemple, Vincent Huguex l'utilise en couvrant les évènements en Egypte à l'express. Il écrit dans son article: «C’est une image simple qui me paraît directement compréhensible pour les lecteurs. Je l’ai choisie parce que quand on était place Tahirir, il y avait vraiment quelque chose de l’ordre de l’éveil».

On constate plein d'exemples des journalistes qui utilisent cette expression comme Pierre Haski employant cette expression à plusieurs reprises: «Dans l’esprit du lecteur, le printemps évoque le renouveau. C’est ce qui se passe en Egypte et en Tunisie, c’est un printemps abstrait, peu importe qu’on soit en février». On peut dire que peut être le terme du printemps est un symbole de paix tranquille et de libération. Ainsi, c'est le printemps des peuples car ce sont les peuples arabes qui révoltent et non pas les appareils des Etats. L’expression fait référence au “printemps des peuples” de 1848, à des valeurs universelles, comme celles de la Révolution française de 1789 auxquelles nous, arabes, avons aussi droit d’accéder. On se révolte pour notre dignité, on chasse un tyran, cela dépasse les nationalités. Pourquoi compare-t-on entre les révoltes arabes et celles d'Europe car Tout d’abord, dans l’Europe de 1848 comme dans le monde arabe de 2011, des peuples souffrant de conditions politiques et sociales insupportables se révoltent contre un régime car il y a «une aspiration à la liberté», «une volonté identique de se réapproprier une liberté individuelle», dit l’historien Benjamin Stora. Puis, une révolte semble à chaque fois en provoquant une autre dans un pays voisin, c'est la loi des séries. Enfin, les révolutions arabes et européennes sont des révoltes de la faim, comme l’analyse Philippe Chalmin, historien à l’université Paris-Dauphine. Tout au long de l'histoire, le terme du printemps est employé beaucoup: on a dit le printemps de Budapest pendant la guerre froide, le printemps de Prague, le printemps de Pékin. Ce qui reflète une grande volonté vers la réforme et le changement. Les saisons ont leur temps stable c'est pour cela d'après Raymond Aron, qui écrit qu'on ne peut pas comparer les révolutions avec une saison: «l’histoire est libre et imprévisible comme l’homme lui-même»: les révolutions du monde arabe ont surgi brutalement. D'autres expressions sont employées telles que la révolution de Jasmin afin de qualifier la révolution tunisienne et la révolution de Lotus afin de qualifier la révolution égyptienne. Ces deux révolutions qui coûtent la vie des milliers des jeunes révolutionnaires.

Axe historique du printemps arabe Plusieurs facteurs nourrissent la contestation populaire, les révolutions arabes ou bien les transmettent partout tels que l'oppression, le népotisme et le clientélisme, le Facebook…..etc. Les révolutions arabes étaient comme le feu qui s'est propagé partout. Parmi les raisons qui mènent aux révolutions arabes c'est la gestion des pays de la part des militaires: le chef d'Etat change mais la mentalité et les méthodes restent. Aux pays arabes, les partis politiques sont sans pouvoir réel. Sa présence c'est afin de donner aux pays occidentaux et de même les peuples ignorants, faibles et pauvres l'image de la diversité politique. Le pouvoir n'est pas totalement à la main du dirigeant effectif, qui n'est pas réel. Aussi, il n'y a pas de liberté d'expression aux pays arabes: les jeunes ne peuvent ni exprimer leurs opinions ni protester. On voit que toutes les ressources monétaires et fiscales, toutes les richesses étaient aux mains de la famille des dirigeants et quelques amis nommés des hommes d'affaire: ils exercent d'une façon flagrante la confiscation et le monopole. La première flamme de toutes les révolutions arabes a commencé en Tunisie et plus précisément dans la ville de Sidi Bouzid. Cette révolution qui a eu comme conséquences le départ du président Zine El Abidine Ben Ali en quittant le pouvoir. Il y avait un terme qui signifie le départ ou l'abandon du pouvoir qui a apparu durant la révolution tunisienne et est devenu le slogan de toutes les révolutions arabes suivantes, celui de "dégage", "erhal en arabe". Ce slogan était toujours répété par les révolutionnaires afin de montrer leur refus de la politique de ce dictateur, selon leur point de vue, et exprimer leur désir de son départ du pouvoir. Lorsque, on se débarrasse d'un dictateur, cela est un prélude de réaliser la démocratie. Parmi les revendications des révolutionnaires pendant les révolutions arabes en plus du départ des dirigeants tyranniques, il y avait le partage des richesses du pays. Ce qui leur a garanti l'amélioration des conditions de la vie ainsi que leur dignité. Les révoltes populaires dans les pays arabes montrent des dimensions très importantes en ce qui concerne par exemple les relations entre les pays arabes et occidentaux: cela apparaît d'une façon flagrante au soutien européen des coups d'état comme par exemple celui des militaires algériens, la prééminence des mouvements islamiques et le regard de l'occident envers les révolutions arabes.

Ce printemps s'étend à tous les pays arabes : en Tunisie, en Egypte, en Libye, au Yémen, en Bahreïn, en Syrie, au Maroc, en Jordanie et en Arabie Saoudite. Même s'on ne voit pas une révolution à certains pays arabes littéralement, on sent une opposition contre tous les régimes arabes. En mars 2011, tour à tour, le Maroc, Oman et la Jordanie s’engageaient sur cette voie ; en avril de la même année, l’Algérie leur emboîtait le pas ; enfin, en janvier 2012 le Bahreïn, l’un des régimes les plus engagés dans la répression, consentait à une réforme, récusée par les opposants. Même Saïf el-Islam Kadhafi annonçait, en plein guerre civile, à plusieurs reprises (avril et juin 2011) que « l’ère de la première Jamahiriya (était) révolue » et qu’une nouvelle constitution devrait voir le jour en Libye (Dubruelh, 2011). Le régime syrien n’est pas demeuré en reste, organisant un référendum constitutionnel en février 2012 censé mettre fin au monopole du parti Baath tandis que ses troupes bombardaient les villes insurgées. Les deux derniers cas poussent jusqu’à la caricature17 un investissement quasi généralisé dans les procédures constitutionnelles, sinon dans le constitutionnalisme, comme signe ou promesse de changement. C'est le cas des révolutions dans certains pays arabes. Mais, un changement racial a eu lieu à d'autres pays arabes tels que l'Egypte et la Tunisie. On constate qu'il y avait deux types de conditions qui mènent aux crises révolutionnaires: des conditions à long terme et des conditions à court terme. La chute des régimes arabes décrits comme sultantiques est considérée en tant qu'un grand choc. On a bien su le rôle des élites durant les révolutions mêmes ni à n'importe quel moment d'avant. Il y a un moment donné, un moment crucial où tout a commencé. Mais, il est très difficile de déterminer comment une mobilisation massive de cette forme était effectuée? (Goldstone, 2011). C'est pourquoi, on a dit que les évènements sont imprévisibles durant les révolutions arabes. Il existe une métaphore qu'on utilise afin de décrire le futur président de Tunisie, El Marzouki, est celle de la cocotte-minute. Ce qui avertit d'une explosion aléatoire pouvant avoir lieu. C'est pour cette raison, on ne distingue pas entre les causes profondes et les causes superficielles des évènements en Tunisie après la chute de Ben Ali. On sent l'état d'une explosion mais, on ne sait ni les acteurs ni les spectateurs. (Veyne, 1979, p 79). Selon Trotsky, les

révolutions sont« le début d’une offensive décisive contre l’absolutisme » (Trotsky, 1967). Les régimes autoritaires se reposent en effet sur la répression des mouvements d'opposition sous prétexte de réaliser la stabilité. Aux régimes autoritaires, les dirigeants font tout afin de maintenir le pouvoir. Mais, puisque, aux crises révolutionnaires, il existe un manque d'informations, une confusion des opinions, la vitesse et la surprise des évènements ainsi que la pluralité des opposants et la diversité des moyens d'où on obtient les informations, tout cela cause chez les dirigeants un sentiment d'impuissance. C'est pourquoi, les dirigeants tyranniques ont fait recours à la falsification des évènements et des vérités. Les mensonges se répandent partout. Donc pourquoi, la crise révolutionnaire peut devenir une crise de légitimation. Il y avait des autres causes qui peuvent mener à la faiblesse des mouvements révolutionnaires tels que les intérêts, le nombre, la région, le rang, la position, la place et le métier de la personne à la société. Par exemple, est -ce que les favorables de l'ancien régime vont s'adhérer au mouvement révolutionnaire à la fin, par crainte de stigmatisation. Le nombre reste un facteur absolu qui mène au succès des révolutions arabes ainsi que la violence et la perception des dirigeants. Ce qui entraine une délégitimation accrue des régimes et une réévaluation des rapports des forces (Karklin et Petersen, 1993). Parmi les évènements considérés en tant que l'étincelle des révolutions arabes sont ceux de l'immolation de Mohamed Bouazizi, un symbole qui a inauguré la révolution tunisienne et le meurtre du blogueur Khaled Saïd par la police. Ce qui mène aux grandes mobilisations en Egypte. Grâce à deux évènements, on assiste à une cristallisation d'un mouvement révolutionnaire. Toutefois, ces évènements restent individuels et isolés. Parmi les facteurs aussi qui mènent à la révolution en Egypte, c'est le mouvement de Kifaya (ça suffit), créé en 2004 et ses manifestations entamées à plusieurs villes en 2005 ainsi que les mouvements des frères musulmans. Un mouvement similaire en Tunisie, le mouvement émeutier dans le bassin minier de Gafsa en 2008, considéré comme une alerte au régime et la source de la révolution. Le retard de réaction du gouvernement lors de l'accident de Sidi Bouzid, cela a déclenché le premier bas vers la révolution car on a la poussée protestataire et les tentatives de reprise de contrôle de la situation. Les

révolutions égyptiennes et tunisiennes sont une source d'inspiration aux autres mouvements protestataires aux autres pays arabes tels que le Bahreïn, la Jordanie et le Yémen…. et ainsi de suite. D'après le titre :"Effet de démonstration et effet de contexte": On a ce qui est nommé du problème de Galton qui consiste à la similarité des comportements dans plusieurs unités d'observation, tout le problème est de faire la part de ce qui relève respectivement de chaque unité et de la diffusion entre ces unités. Les révolutions tunisienne et égyptienne ont ouvert un nouveau cycle de protestation, une nouvelle perspective des mouvements révolutionnaires. Elles sont considères comme une sorte de contagion qui s'est répandue partout à tous les pays arabes. Les révolutions arabes ont eu lieu dans un cadre de revendications et mêmes les adversaires sont différents. Chaque pays arabe a sa particularité spéciale mais, ce qui fait le lien entre tous les pays arabes, revient de ce est nommé du nationalisme arabe, la même idéologie et la même histoire. Ce qui mène à la diffusion des mouvements révolutionnaires sur l'échelle nationale et régionale et facilite entre les pays arabes des canaux des opinions publiques. Ici, une question se pose: Est-ce que les médias jouent un rôle durant les révolutions arabes ? Quel le rôle de la chaine la Jazzera à cet égard? Est-ce que cette chaine est contre ou pour les révolutions arabes? Quel est le rôle des médias officiaux aux pays arabes en répandant des idées contre ou pour les mouvements révolutionnaires? La réponse à cette question consiste dans le fait que les activités communicationnelles des chaines satellitaires comme la Jazzera et des réseaux sociaux sur l'internet, aident à la chute de Ben Ali tout en montrant les larges démonstrations contre lui partout en Tunisie et mettant en évidence le rôle des jeunes qui dénoncent la corruption et la monopolisation. En plus, ces chaines et ces réseaux ont diffusé les grandes mobilisations se trouvant aux places, devenues comme un symbole qui reflète les revendications des révolutionnaires tels que la place Tahirir du Caire, par une occupation permanente d’un site urbain devenu pôle de rassemblement défiant le dispositif policier et symbole de détermination : place de la Perle à Manama (14 février),

place de l’Université devenue « Place du changement » à Sanaa (25 février), place Nasser à Amman (24 mars). Parmi les mots qui apparaissent aussi durant la révolution tunisienne: c'est celui du "révolte du pain". Ce qui montre l'état de la vie des jeunes en Tunisie et surtout au pays arabes du chômage, de pauvreté et la misère où ils vivent. Un autre mot utilisé était celui de "Facebook". Les jeunes révolutionnaires arabes étaient caractérisés qu'ils sont ceux du Facebook. Ce qui signifie que ces jeunes sont frivoles, faibles et mènent la vie sans des objectifs déterminés. Ces jeunes vivent à un monde virtuel. Donc, ils ne peuvent rien faire au monde réel. On peut dire que les éléments actifs aux révolutions arabes sont les jeunes. Ces éléments ne sont pas des visages politiques totalement connus. Ces jeunes ont réussi de rassembler tous les opposants malgré leurs divergences sociales, culturelles, idéologiques et religieuses autour d'un seul objectif, autour des seuls mots: la dignité, la liberté, la mise terme à la tyrannie qui dure longtemps. C'est pourquoi, on voit aux places des révolutions arabes, les jeunes de tous les courants: les jeunes socialistes, islamistes, indépendants se manifestent côté à côté contre le dirigeant arabe tyrannique. La colère était partout. Les révolutions arabes ont un niveau social en plus du niveau politique. Autrefois, les dirigeants arabes les médias officiels afin d'influer les peuples tout en manipulant de leurs esprits. Ils tentent d'exploiter les médias afin de transmettre des messages déterminés au public qui n'a pas d'autres moyens d'être sûr de ces informations. Mais au temps des révolutions arabes, l'internet et la technologie ont joué un rôle majeur. Les réseaux sociaux n'aident pas seulement les jeunes à exprimer leurs-mêmes librement mais aussi à avoir plusieurs sources afin de bien connaître la vérité et ce grâce à la diversité de ces sources ainsi que la vitesse de transmission des informations et des nouvelles à travers l'internet et les plusieurs réseaux sociaux y se trouvent loin du contrôle et de la domination de l'autorité. Les jeunes ont également employé un langage très propre à eux, des codes afin de parler, de planifier, de se rassembler et bien de bouger librement. On peut dire que les dirigeants arabes complètent sur la même ligne d'employer les médias officiels afin de continuer leur jeu de la manipulation d'esprits. Cette manipulation influe sur les parents et les personnes les plus âgées qui ces jeunes sont des mauvais gens qui veulent détruire les pays arabes afin de réaliser leurs

intérêts personnels mais les jeunes ne se sont pas trompés de ce jeu et cette manipulation, c'est pourquoi ils ont réussi de faire chuter les dirigeants arabes l'un après l'autre après plusieurs années au pouvoir. Les révolutions arabes ne sont pas des mouvements surprenants. Mais elles sont les résultats des mobilisations prestataires à chaque pays arabe pendant plusieurs années. Ces mobilisations prestataires ayant leurs fruits, les révolutions arabes à un moment précis. C'est pourquoi, les révolutionnaires se manifestent à la place de Tahirir, la libération, par exemple en Egypte. Les révolutionnaires arabes se manifestent à des places dont les noms symbolisent les revendications populaires des citoyens tels que la dignité, la liberté et la justice…….etc. Plusieurs mots répétés par les dirigeants arabes au temps des révolutions arabes: "moi ou le désordre, moi ou le chaos". Une question doit être posée ici: Est-ce que réellement un chaos ou un désordre a lieu au moment du départ des dirigeants arabes en laissant le pouvoir? Est-ce que quelqu'un emploie ce chaos ou bien ce désordre afin de réaliser des intérêts propres? Quel est le rôle des hommes d'Etat ou bien les hommes d'affaires hormis les dirigeants qui laissent maintenant le pouvoir aux révolutions arabes?

Printemps, révolution ou guerre civile ?? Dans certains pays arabes, les révolutions ne restent pas pacifiques, mais elles se transforment dans une lutte armée et c'est le cas en Syrie et en Libye tandis que les révolutions en Tunisie et au Maroc représentent effectivement un mouvement de réforme. Mais ce n'est pas le cas aux révolutions arabes qui s'expliquent par la diversité des situations locales et des intérêts géostratégiques. C'est pour cette raison, on peut dire que le modèle de la révolution diffère d'un pays arabe à un autre (Bonnefoy, 2011). Ici, on peut poser une question: Est-ce qu'en effet les révolutions arabes ont réussi à effectuer des démarches vers la réforme, vers la démocratie, vers la liberté et la dignité ou elles étaient en vain et la situation aux pays arabes reste telle qu'elle est ou bien elle est devenue plus pire? Afin de répondre, tout d'abord, on va aborder les résultats des révolutions à chaque pays arabe. En Tunisie et en Egypte, les dirigeants quittent le pouvoir.

Quant en Libye, il y avait une entraide des forces de l'Otan aux révolutionnaires. Au Yémen, Ali Saleh a quitté le pouvoir après l'accord imposé par le conseil de coopération du Golfe et l'Onu. Quant en Algérie, au Maroc et en Jordanie, à fur et à mesure, les dirigeants ont réussir à faire échouer les mouvements révolutionnaires. En Oman, les dirigeants ont présenté des nombreuses concessions. Au Bahreïn, le régime royal, incité par les Etats-Unis, a tenté d'effectuer un dialogue national avec toutes les forces au lieu de réprimer la révolution. Et enfin, en Syrie, le régime a dépendu sur les forces des armes et sur ses soutiens internationaux (l'Iran, la Russie et la Chine) tout en annonçant qu'il allait effectuer des réformes constitutionnelles. Ensuite, si l'on veut analyser les révolutions d'une manière plus détaillée, on va envisager trois problèmes : l'ambiguïté des termes « printemps ou révolution", la surprise des évènements qui ont lieu durant les révolutions, décrits comme inéluctables et les manifestations ou bien la protestation ont mené aux résultats normaux liés comme d'habitude aux mouvements révolutionnaires. Si d'abord, on parle de l'usage du terme "révolution": Est-ce on utilise le mot "révolution" pour désigner ce qui s'est passé aux pays arabes car il y avait de l'interaction entre les jeunes révolutionnaires et les intellectuelles de l'Etat? Le mot "révolution" n'est pas indexé à une définition stable, malgré de plusieurs tentatives. Ainsi, par exemple, Samuel Huntington avait-il soutenu qu’une révolution consiste en « un changement interne rapide, fondamental et violent dans les valeurs dominantes et les mythes d’une société, dans ses institutions politiques, la structure sociale, le leadership, l’activité gouvernementale et les politiques (polices) » (Huntington, 1968). Mais ce n'est pas le cas selon Charles Tilly en ce qui concerne les révolutions arabes. En appliquant l'approche d'Huntington, les révolutions arabes seraient davantage à la lumière des modèles des révolutions construits par la sociologie historique.1 Ceux-ci offrent des cadres d’interprétation à partir d’un ensemble limité de cas liés à une séquence historique. C'est pourquoi, il sera en vain de tenter à trouver un modèle invariant des révolutions, commente-t-il, est défini dans ses lignes générales mais fait l’objet d’adaptations lorsque surgit un nouveau phénomène qui ne cadre pas avec l’énoncé initial. Les conditions

1

- Sur les tendances caractéristiques de la sociologie historique des révolutions, cf., entre autres : Goldstone, 1980 ; Foran, 1993 ; Karamva, 1999.

posées comme nécessaires donnent lieu à une nouvelle formulation, qui affadit les apports antérieurs du modèle et infirment la prétention à l’invariance. Selon Jack Goldstone, il y aurait à chaque révolution des variations dites inévitables. (Goldstone, 1991, 1995, 1997, 2011 ; Goldstone et al. 1991). Ils ont défini la crise révolutionnaire par la combinaison de trois éléments: crise de l’État, défection des élites à l’égard du régime et potentiel protestataire des masses. Mais ce sont les conditions qui subissent les variations, à savoir : une crise de l’État définie non plus « comme une condition spécifique objective mais plutôt comme une situation où un nombre significatif d’élites et de groupes populaires croient que les autorités centrales agissent de manière inefficace, immorale ou injuste » (Goldstone et al. 1991). Concernant les révolutions arabes (Tunisie et Égypte), cette crise est décrite comme une situation où « le gouvernement apparaît tellement injuste ou inepte qu’il est largement considéré comme une menace pour l’avenir du pays 2 » (Goldstone, 2011). Mais en contradiction aux travaux de Goldstone en essayant de définir les révolutions arabes sont réduites à la définition d'une crise de légitimité. Ce qui nous aide à dépasser les difficultés afin de bien comprendre le cas des révolutions arabes. Encore convient-il de souligner que la question de la « légitimité » renvoie ici non pas à un attribut ou à une ressource qui deviendrait inopérante mais à des perceptions et à des comportements de la part d’acteurs en rupture ou en distanciation avec l’ordre établi. Mieux vaut parler de « crise de légitimation » (Kis, 1998). Il n’y a là plus qu’une nuance. Un régime entre dans une crise de légitimation lorsque sa contestation ouverte et active n’est plus seulement le fait d’une minorité convaincue de son illégitimité. Elle correspond à un basculement d’une grande partie de la population dans le sillage de protestataires, par suite d’une perception à la baisse des coûts matériels et physiques de la désobéissance et à la hausse des coûts moraux de l’obéissance. Un régime peut avoir été tenu jusque-là pour illégitime par beaucoup sans avoir été confronté à un large mouvement de désobéissance ou de protestation (Idem). Si l'on accepte le critère de légitimation, est-ce que cela peut s'appliquer sur tous les pays arabes ou il y a des exceptions?

2

- Notons que les révolutions tunisienne et égyptienne conduisent J. Goldstone à amender son modèle de la crise révolutionnaire : aux trois conditions déjà mentionnées (crise de l’État, défection des élites à l’égard du régime et potentiel protestataire des masses), il en ajoute une quatrième : les puissances internationales refusent d’intervenir pour défendre le gouvernement ou l’empêchent d’utiliser la force maximale pour se défendre.

D'une manière générale, personne ne prévoit pas que les révolutions arabes auraient lieu et ce car il n'y a pas les éléments qui mènent à celles-ci. Selon plusieurs commentateurs politiques, les révolutions sont marquées par l'élément de la surprise que ce soit au niveau des évènements, que ce soit au niveau des résultats. Grâce aux révolutions arabes, des critères ce qui concerne les crises révolutionnaires sont ajoutés: Ce sont les éléments de la surprise et de la nonprévisibilité des évènements. Cependant, s'on pense un peu, on peut constater des raisons qui mènent inéluctablement aux révolutions arabes. C'est pourquoi, on peut les décrire comme des révolutions inéluctables. D'après Tocqueville, la révolution prend le monde à l'improviste. La révolution est en effet un évènement fortuit (Tocqueville, 1952, p.50). La révolution a achevé soudainement. Cependant, on lui trouve un commencement, des signes à l'ancien régime et une fin. Le commencement de la révolution, ses évènements et sa fin consiste à ses causes profondes ainsi que ses situations et sa soudaineté. D'ici, émerge la loi de la mobilisation politique, Boudon, 1984, p 21. Ce n'est pas toujours mal qu'il y aurait une révolution, considérée comme une forme de réforme en faveur des citoyens. Ce qui représente un danger pour le mauvais gouvernement (Tocqueville, 1952, p.171-172).

Problématique Plusieurs mots sont émergés durant les révolutions arabes comme (dégageirhal), un mot très fameux, qui a voyagé partout aux pays arabes avec des déclinaisons variables. D'après plusieurs commentateurs, ce slogan (dégageirhal) reflète la faiblesse des mouvements révolutionnaires car à ce sens, ni objectif ni revendications n'existent. C'est pour cette raison, plusieurs pays arabes ont réussi à réprimer les mouvements révolutionnaires et à freiner l'élan protestataire malgré les grandes tentatives des jeunes révolutionnaires tels que le Bahreïn, la Libye et le Yémen.

Après avoir définir le mot « printemps » et le tracer historiquement avec son emploi, on va passer vers les mots qui sont émergés pendant ce printemps arabe et qui pose des grandes questions par rapport leur existence ou bien leur naissance vis-à-vis avec leur traduction vers d’autres langues et surtout le français. Il s’agit d’un nouveau sujet, actuel et jamais traité. Ce sujet mérite être développé car au niveau de la traduction par exemple, on trouve beaucoup de changement des termes et d’absence des équivalences. On observe aussi que les bagages culturels sont manqués dans le discours traductionnel. Davantage, ce sujet va dévoiler l’ambiguïté que l’on trouve dans les traductions et l’absence des références des termes qui terminent et réduisent les erreurs et les contre-sens. Objectifs A moyen terme, cette recherche vise à mieux comprendre le concept théorique, à visiter le terrain de la terminologie du printemps et à analyser les concepts par rapport leur traductions. A long terme, on vise à exploiter les termes utilisés pour un faire un glossaire ou un petit dictionnaire trilingues qui sert les chercheurs et les politiciens à mieux comprendre les termes par rapport leur environnement de naissance qui sera une bonne référence pour la veille stratégique multilingue.

Chapitre II………………………….. Analyse et Terminologie du Discours

Pour commencer notre sujet, nous avons caractérisé les termes utilisés pendant les évènements du printemps arabe dans ce chapitre selon les cas général et la nature des termes. On peut trouver des termes pro-régimes, des slogans, des lieux célèbres et des organisations et groupes sociaux. 1. Les termes des pro-régimes La voyouterie La voyouterie (est pratiquée par le voyou (Baltaji) dont le pluriel est "voyous" (Baltajia) en Egypte et (Baltaja) au Yémen) Mais, on emploie le mercenarisme (qui est pratiqué par milicien pro-régime (Chabbih) et dont le pluriel (Chabbiha) en Syrie). Le terme du mercenarisme (El Tachbih) désigne une forme d’activité criminelle exercée par une personne afin d'imposer sa domination sur l'individu ou le groupe. Cette activité criminelle consiste à les terrifier, les intimider avec la force ou bien agresser sur eux ou sur les autres, les torturer et parfois les tuer au fin de vol ou enfin de réprimer l'opinion. C'est un terme courant d'origine turc se compose de deux syllabes : " hache" (Balta) et ‘gé’ qui signifie le porteur de la hache et la hache est connue en tant que un outil qu'on utilise à la coupe et à l'abattage. On sait bien que les régimes dictatoriaux arabes ont fait recours à des bandits hors de la loi au sein des groupes mercenaires et ce afin d'agresser sur les manifestants pacifiques qui opposent leur gouvernance ou bien pénétrer ses rangs et provoquer l'émeute et le chaos. 1.1Baltajiah ‫البلطجيّة‬ En Egypte, on fait un lien entre les voyous et l'ancien régime avec ses divers appareils (2), qui font recours aux précédents criminels, vendeurs et consommateurs des drogues ou bien des mercenaires afin de pratiquer des actes d'émeute contre les manifestants et l'opposition dans les scènes publiques et même au sein des universités moyennant des montants fiscaux (3). Bien que le début de l’apparition du terme "voyou" n’est pas ancien, mais on l'emploie d'une manière élargie aux médias avec la révolution égyptienne de 25

janvier, qui n'est pas seule qui a vu l'apparition des voyous (Baltajiah). Ce terme qui porte des noms et des autres synonymes: comme par exemple les voyous (Baltaja) avec la formule Yéménite, milicien pro-régime (Chabbiha) en Syrie, ou les Achammakria ou les Jeunes Royaux au Maroc, (4) ou bien les Miliciens Pro-Régime en Tunisie, des Mercenaires en Libye et les Rabatas au Soudan(5). Les voyous (Baltaja) durant la révolution du 25 Janvier: La nomination des voyous (Baltajia) est utilisée pendant la révolution de 25 janvier contre le régime d’Hosni Moubarak, lorsque des travaux du pillage et du rapine ont eu lieu et on a dit que les responsables sont des groupes des voyous (Baltajia). L'apparition des voyous (Baltajia) à la scène des évènements de la révolution égyptienne atteint à l'image du parti en pouvoir. On croit que Les agents de sécurité d'État en Egypte ont utilisé ces voyous afin de réagir avec les militants politiques (6) (7) tout en profitant de leur besoin d’argent, car la plupart d’entre eux appartiennent à des régions et a des quartiers qui sont connus en tant que marginalisés ou bidonvilles. Devant eux, il existe deux options: la première est l'arrestation s'ils ne mettent pas en exécution les tâches dont on leur charge ou bien en cas d'acceptation ou la mise en exécution de ces tâches, on leur octroie quelques livres. De façon générale, les égyptiens ont connu les voyous (Baltajia) avec leur apparence, car comme d'habitude, ils ont des cicatrices ou bien les traces des profondes blessures à leurs visages en plus, ils ont leur manière particulière de s'habiller ou choisir des surnoms très étranges. La dangerosité de ces voyous (Baltajia) consiste sur le fait qu'ils représentent un instrument de violence sans penser. Cet instrument peut endommager les plans de ceux même qui leur font recours car ni les policiers, ni les hauts dirigeants de l'Intérieur ne leur présentent des véritables informations. Mais, ils leur effectuent une opération du lavage du cerveau en leur faisant convaincre que les adversaires sont les ennemis qui doivent être réprimés et que leurs travaux vont protéger le pays contre la grande agitation qui l'entoure . Donc, le recours à ces voyous (Baltajia) est plein des périls. 1.2 Chabbiha ‫الشبيّجة‬ Le terme (Chabbiha), dont le singulier est (Chabbih), est un terme familier en Syrie employé pour désigner les personnes qui font recours à la violence et à la force afin de servir une personne d'influence et ce à travers le chantage et le

terrorisme des gens. On nomme le travail qu’ils font est (Tachbih), un mot d'origine arabe éloquent qui signifie la personne qui tortue les autres, c'est-à-dire la liaison entre l'être humain et sa condamnation à fouetter. Autrement dit, le Chabbih est considéré en tant que le bourreau qui met en œuvre ce travail corporel afin d'exécuter l’ordre. A chaque boite de nuit syrien, on trouve des Chabbiha qui essayent d'imposer le régime par la force afin d'expulser la personne qui dépasse ses limites ou ne paye pas. A la fin des années 80s, un phénomène ancienne a commencé d'apparaître de nouveau, est celle des villes frontalières, qui consiste à la contrebande d'une façon très flagrante et plusieurs personnes ont commencé à travailler dans cette profession illégale. Parmi les principaux marchandises prohibées sont les aliments, les vêtements et les appareils électriques en particulier les téléviseurs et ce car la production de la société existante en Syrie et dont le nom est "Syronics" ne couvre pas la demande et les prix sont très élevés en plus du trafic du tabac étranger. La propagation du phénomène du trafic du tabac manifeste avec des bandes armées composant des personnes qui travaillent au domaine de la contrebande et chaque groupe suivi d'une personne d'influence. On emploie le terme Chabbiha afin de désigner ces bandes environ au milieu des années quarte vingt- dix et plus tard le terme Tachbih est devenu utilisé afin de nommer toutes les opérations de contrebande ou de voyouterie. Tandis que les groupes de l’opposition affirment après le lancement d’un projet visant à renverser le régime que c'est un terme local employé par les populations locales de la région côtière en Syrie afin de désigner les forces armées irrégulières formées par le neveu de Hafez El Assad Noumir El Assad. La nomination: Ils sont des mercenaires payés par le régime syrien afin d'aider l’armée du régime de réprimer la révolution de l’armée syrienne libre, mais ils ont commencé à torturer les citoyens. C'est pourquoi qu'on les appelle avec ce nom car ils terrorisent les citoyens comme les fantômes (2). Peut –être, cette appellation est dérivée linguistiquement du terme « fantôme » (avec l'ouverture de la première lettre et la sérénité de dernière lettre) car le fantôme est un moyen de torture répandue dans les pays retardés, où on fait suspendre le détenu enchaîné en tant qu'une offrande. Si cette interprétation est correcte, ici, le Chabbih est le bourreau qui essaye de torturer sa victime beaucoup.

En manière général, ce terme en Syrie est semblable dans une certaine mesure au mot "voyous " utilisé pour décrire des groupes partisans au régime en Egypte et au mot « voyous (Zahran ou Sheijh) » utilisé en Jordanie (3). Mais la nature organisationnelle, mobilisatrice et opérationnelle des Chabbiha et ce qu'on croit qu'ils font des travaux contre les manifestants en Syrie en 2011, rend certains les nomment "les équipes de la mort". L'origine: Le terme des "Chabbiha" est un synonyme au mot "voyous" qu'on utilise afin de désigner toute personne qui fait des actes hors de la loi. Ce terme est très courant en Syrie, on l'utilise afin de nommer les chauffeurs du taxi qui travaillent à la nuit ou à l’aéroport qui essayant d’obtenir leurs clients par la voyouterie ou par la force, ou bien en nommant les bandits ou même sur les fonctionnaires corrompus. L'apparition des "Chabbiha" a commencé en 1975, après l’entrée des troupes syriennes au Liban, par Rifaat –El Assad, le frère le plus petit du prédisent Hafez El-Assad (4). Le phénomène a vu une grande croissance des trafiquants seulement à des bandes armées, bien choisies parmi des personnes ayant une faible mentalité, une culture nulle avec une tenue forte, un corps sportif de grande volume et une très haute formation au terme des combats. Ces personnes sont souvent choisies parmi les criminels, elles sont libérées à la condition qu'elles soient loyales d'une manière absolue au point de la mort au leader ou au chef de la bande et souvent les individus utilisent le mot (l’enseignant) en faisant référence au chef de la bande (c’est la même expression employée par les individus aux renseignements afin de désigner le chef de la branche). Le trafic est devenu plus diversifié tout en comprenant le tabac ,les drogues , l’alcool , les vins ,les armées , les voitures trafiquées ou bien volées ainsi que les pièces de rechange , les appareils ménagers , les tapis et autre toute chose qui peut être vendue en Syrie. Ainsi, les opérations du trafic se sont propagées en Syrie, en Chypre, au Liban et en Turquie. De même, les trafiquants ont pris des ports naturels sur la côte de la mer qui deviennent des centres de chargement et de déchargement et la réexportation et parfois, ils utilisent les ports officiels tout en coupant l'électricité pour une durée suffisante afin d'effectuer les opérations du chargement et du déchargement et ce certainement sous la protection et le soutien du régime syrien. Un outil répressif:

Tout rapidement, le terme Chabbiha s'est répandue: on devient l'utiliser afin de désigner du gardes du corps et des groupes dirigés par des relatifs de Hafez El-Assad. Alors que les objectifs se varient pour chacun des personnes pour les quels, elles soutiennent et emploient les groupes de Chabbiha, cependant l’objectif commun c'est le rappel constant de la force et de la puissance des bandes d'El –Assad ainsi que leurs relatifs comme par exemple de Al-Makhloof dans la région (Lattaquié et ses environs) et Al-Naguib dans la région (Jableh et ses environs). Il est à noter que Basil Al-Assad a commencé une grande campagne afin de débarrasser de ces concepts qui ne sont pas adaptées au climat général de son orientation surtout que le concept de besoin de faire satisfaire les proches de la famille a commencé à changer : les personnalités ayant une pesanteur à chacun de la famille, du parti et de l’autorité ont commencé à s'orienter vers le commerce, la création des sociétés et l’ouverture à la communauté. Sans doute, Basil a vu que c'était le climat convenable afin de mettre fin au phénomène de Tachbih et la voyouterie contre des facilitations fournies par le gouvernement et même d'annuler toutes les restrictions gouvernementales et douanières en ce qui concerne le commerce, les affaires de la familiale et les relatifs tout en obtenant leur concession à mettre terme aux aspects des bandes et de Tachbih. Parmi les fortes situations de Basil al-Assad danse ce cadre c'était celle qui a eu lieu à la dixième session des jeux du méditerranée lorsqu'il a annoncé d'une course des motocycles , au quelle tous les Chabbiha , les bandes ,les groupes d' El –Assad , de Makhloof et de Naguib et d’autres bandes se sont adhérées. Certains parmi ceux qui ont assisté en effet à la course, ont affirmé que Basil El-Assad a ressemblé tous les vélos à la fin tout en les confisquant et les détruisant. On sait après que les motocycles sont interdits d'une façon stricte au sein des villes de Syrie sous peine de la confiscation de la moto et de l'emprisonnement de son pilote. Ainsi, tous les vélos qui s'errent aux rues de Lattaquié, de Jableh, de Banias et de Tartous sont le caractère et le slogan essentiel des Chabbiha car la personne ordinaire ne peut pas posséder d'une moto à moins qu'elle soit un membre dans une bande d'une personne d'influence de la famille. Les démonstrations de 2011-2012-2013: Durant les derniers évènements, le terme de " Chabbiha " est devenu très courant sur la langue des révolutionnaires. On emploie le meme terme pour

désigner les éléments de Hezbollah, qui sont venus en Syrie afin de supporter le régime syrien en réprimant les révolutionnaires à Homs, à Deraa, à Hama, [5] [6] et à Damas(7), (8). De même, l'Iran a leur fourni des équipements et des armes utilisés d'une manière barbare contre le peuple syrien. 1.2 Les Balatjas ‫البالطجة‬ Le terme ‘voyous :" Balatja " n'était pas célèbre beaucoup au Yémen, mais avec l'apparition des révolutions arabes en 2011 et l’émergence du terme (Baltajia) en Egypte. On commence à employer le terme avec une certaine altération, car le terme s'est répandu au Yémen non pas (Baltajia) mais (Baltaja). Les Baltaja sont les personnes qui ont effectué des tâches illégales que ce soit l’enlèvement, l'assassinat, la poursuite, la menace ou bien l'intimidation. Les Baltaja ont fait recours aux différents moyens de médias afin de soutenir le front avec lequel ils travaillent tout en terrifiant les innocents gens, en troublant la sécurité et en effectuant d'autres actes illégales de destruction . 1.4 Les Saheijha ‫السحيجة‬ Les Sheijha" est un terme tirer de verbe sahaja ‫ َس َح َج‬sahj qui signifie la personne qui applaudit avec ses mains ou la personne qui applaudit en dansant avec joie. "Le Sheijh" c’est un titre qu'utilise l'opposition jordanienne afin de désigner les partisans du régime jordanien qui ont applaudi aux discours des responsables ou à leurs actes. C'était un terme local qui s'est répandu partout et qui est considéré comme une accusation à ceux qui ont supporté le régime ou à ceux qui font des manifestations contre celles d'opposition. 1.5 Les Srsaryiah ‫السرسرية‬ Le mot "Srsry", est dérivé de la langue turque dont le sens est l'homme voleur fils de la rue et impoli. Le terme "El Srsrya" : est un mot turc qui signifie les vagabonds, les chômeurs s'errant sans un travail fixe et n'ayant pas un bon esprit et dans la langue arabe le terme "Sras srsa" signifie la personne impolie qui a fait beaucoup du mal. Aux jours de l'Empire Ottoman, ce sont les commerçants corrompus qui dominent des affaires de l’Etat et entrainent la mort de beaucoup de gens à cause de la hausse des prix. Ils ont augmenté les prix des denrées alimentaires et des terrains. La corruption s'est répandue partout à cause des commerçants

corrompus. C'est pour cette raison, l'Etat ottoman a fondé une poste nommé "le Cleighta" qui était comme le cas au Koweït avec ce qu'on nomme les observateurs sur les commerçants des prix et en effet au début, ils ont réussi à contrôler les commerçants. Mais les commerçants maudits ont connu la manière et ont commencé à acheter les Cleighta tout en leur donnant de l'argent et les Cleighta sont devenus corrompus tout à fait comme les commerçants. C'est pour cette raison l’empire ottoman a créé une nouvelle poste dont le nom est "Sras srsa" et dont la fonction est d'observer les Cleighta. Effectivement, les Sras srsa" ont réussi à observer les Cleighta, à contrôler des prix et à dévoiler la corruption. Il y avait une période du contrôle pour un certain temps. Mais, apres une certaine durée les Sras srsa sont devenus tout à fait comme les Cleighta. Par conséquent, la corruption s'est propagée et l'Etat ottoman s'est chuté. C’est pourquoi je dis à certains que Jam est un marchand corrompu Hamura un des propriétaires du bleu sang, qui aujourd’hui a réussi à augmenter les prix des immeubles et des locations et les terrains sont devenues actuellement au Koweït avec un prix très imaginaire qui est certainement au dépend du pauvre et honnête citoyen. ّ 1.6 Fellaga ‫الفالقة‬ En Tunisie, l'opposition a nommé les partisans de Ben Ali diverses nominations dont les plus importantes comme ce qui suit: les milices du régime, les injustes, les chiens des ventouses, les fils des ventouses, Les chiens renifleurs……..etc. Fellaga", Fellag au singulier , est un terme arabe courant qui provient du Maghreb arabe que l'on donne à l'action d'ouvrir une chose pour extraire son contenu ou de diviser quelque chose en plus petites parties, le texte s'est développé pour designer métaphoriquement des gens qui commettent des actions hostiles contre d'autre chose d'une manière légitime ou illégitime. Ce terme est dérivé de l'arabe éloquent: Fellag, Fallag (pourfendeur) c'est à dire la personne qui ouvre la chose afin d'extraire son contenu (celui qui fend le graine et le noyau: le saint Coran). Cependant, il y a certains qui font la liaison entre ce terme avec le verbe tunisien courant (Astfalaga) qui signifie la personne qui s'échappe vers les broussailles et les forêts.

Ce mot est introduit la langue française avant la première guerre mondiale et utilisé afin de déformer les résistants tunisiens contre la propagation et la domination française au sud de Tunisie puis on utilise le terme afin de décrire les combattants Snossins à l'Est de Libye de 1911 jusqu'à 1942 et enfin afin de désigner les bandes du sud tunisien après la première guerre mondiale (1). Ensuite, le terme s'est répandu afin de désigner les militantes tunisiens entre (1952-1956) et les algériens (1954-1962) contre la colonisation à leurs pays afin d'obtenir l'indépendance et la libération de leurs pays(2). Le terme français s'est transformé à une formule de dédain et du mépris fellouze ou fell ou fel (de l'arabe courant fellouze c'est-à-dire la petite poule avec laquelle on joue tout en la jetant en l'air ou la tirer) chez les soldats français à l'Algérie après 1954. La nomination C'est très célèbre d'employer le terme Fellaga afin de désigner les militantes contre la colonisation. Le terme Fellaga existe à l'arabe éloquent, courant et dialectal et il est dérivé du verbe Felag (fend en francais). 2. Les slogans 2.1 Le peuple veut la chute du régime Le slogan "le peuple veut la chute du régime" est levé à Imbaba durant la révolution égyptienne. Le peuple veut la chute du régime, un slogan qui est levé par les manifestants arabes durant les révolutions menées contre les régimes répressifs dans le monde arabe et qui est devenu le slogan principal dans toutes les révolutions et toutes les protestations arabes. Ce slogan a commencé de s'apparaitre pour la première fois en Tunisie avec l'intensification de la révolution contre le régime de Zein El Abdein ben Ali. Ce slogan qui est répété par les révolutionnaires durant des semaines à la rue d'Habib Bourguiba à la capitale de Tunisie(1). Il est utilisé pour la deuxième fois durant la révolution égyptienne qui a renversé le régime d'Hosni Moubarak et est devenu une icône inhérente aux protestations arabes et une expression de l'unité de la douleur et des sentiments au monde arabe. Cette emblée est employée pour la première fois, en Libye à Beida ayant un grand rôle au début

de la révolution libyenne. Aussi, cette emblée a une grande influence en Syrie où il existe un groupe des jeunes l'ont saupoudré sur les murs de Deraa à mars 2011, Ce qui mène à leur arrestation. Cet incident a enflammé la vague des protestations en Syrie. Aux régimes royaux, le slogan est transformé et devenu le peuple veut la chute des symboles de la corruption ou le peuple veut la chute du despotisme et ce afin d'éviter toute référence à la personne du roi et tous les problèmes juridiques. (Prétention non documenté depuis 712 jours). A Yémen, les manifestants ont écrit des hymnes et des chansons contenant ce slogan. Des dérivées du slogan: Dans certains autres pays arabes, des versions plus légères du slogan sont adoptées comme ce qui suit: 1-Au Jordanie, "le peuple veut la réforme du régime". 2- Au Palestine, "le peuple veut la réconciliation" et " le peuple veut mettre fin au fractionnement". 3-Au Maroc, "le peuple veut mettre terme à la corruption" et "le peuple veut mettre terme à la tyrannie". 4- En Egypte, "le peuple veut la réforme de la constitution". (Après la chute du régime). 5- En Tunisie, "le peuple veut de nouveau la révolution" durant certaine sit-ins après la chute du régime et au cours d'un rassemblement de protestation à Gammarth au Gouvernorat de Tunis durant la tenue de la conférence des amis de Syrie le 24 février 2012. 6- A Sidi Bouzid le 17 Décembre 2012 à l' occasion du deuxième anniversaire du déclenchement de la révolution tunisienne. (4) 7- A Damiette, "le peuple veut compléter sa révolution" (au cours de la deuxième vendredi de la colère). (5). 8- Au Liban, "le peuple veut la chute du régime sectaire". 9- Au Libye, "le peuple veut l'interprétation du discours". 10- "Le peuple veut la chute du gouvernement au sit-in de Casbah 1 et 2 afin de réclamer la chute du gouvernement transitoire de Mohammed El Ghannouchi

(après la chute du régime) et à Sidi Bouzid à l' occasion du deuxième anniversaire du déclenchement de la révolution tunisienne. (4) 11-"Le peuple veut la chute du président" durant la révolution égyptienne et les protestations yéménites en 2011. 12-"Le peuple veut la modification de la constitution" durant les protestations marocaines en 2011. 13- "Le peuple veut mettre fin à l'occupation" à l'anniversaire de la Nakba (le jour de la catastrophe) aux territoires palestiniens. 14-" Le peuple veut la peine de mort du président" durant les protestations syriennes. 15- "Le peuple veut la peine de mort de Bachar" durant les protestations syriennes. 16- "Le peuple veut l'armement de l'armée libre" durant les protestations syriennes. 17-"Le peuple veut le renversement d'Al Souad" à Qatif. 18- Au Yémen, "le peuple veut un conseil transitoire". 19-"Le peuple veut le colonel Mouammar". (6). 20- "Le peuple veut la chute du maréchal" en Juillet 2011 (7) et dans une église copte en Egypte après les événements de Maspero. 21- Au Bahreïn, " le peuple veut Khalifa bin Salman" au cours du rassemblement de Fatah. 22- Au Bahreïn, " le peuple veut l'application de la loi" au cours des rassemblements de l'éveil (Sahwat) de Fatah. 23- Au Bahreïn, "le peuple veut l'autodétermination" durant l'activité de l'autodétermination. 24-En Tunisie, "le peuple veut la libération du Palestine".

25- "La femme veut le Calife islamique" au cours de la conférence du califat des partis de libération. 26-"Le peuple veut l'application de la charia" à une manifestation devant le conseil national constitutif tunisien le 16 mars 2012. (8) 27-" Le peuple veut le Calife de nouveau à une manifestation devant le conseil national constitutif tunisien le 16 mars 2012. 28-" Le peuple veut un Etat civil" aux démarches du 56 e anniversaire de l'indépendance de Tunisie le 20 Mars 2012. 29- "Le peuple veut l'arbitrage de la charia de Dieu" à la rue d'Habib Bourguiba à Tunis (la capitale) le 25 Mars 2012 et au cours de l'homme de religion islamique Mohamed Hassan à la coupole d'El-Menzah le 30 Avril 2013, au stade de Béja le 1 Mai 2013 et à la plage de Hammamet le 2 Mai 2013 .(9) (10) (11) 30-"Le peuple veut la purification de l'union à Gafsa pour le ligue de la protection de la révolution contre l'union public tunisien du travail et ses grèves en Décembre 2012. 31-"Le peuple veut l'indépendance du pouvoir judicaire" durant l'audition de bloggeuse Olfa El Riaha le 15 janvier 2013 en Tunisie. 32-"Le peuple veut Chakoun, le meurtrier de Beleid" au cours d'une démarche à la rue d'Habib Bourguiba à Tunis (la capitale) le 23 février 2013 et aussi aux marches protestataires des adeptes du front populaire devant le ministre tunisien de l'intérieur à la rue d'Habib Bourguiba à Tunis (la capitale) (14) , à Jendouba et à Sfax le 27 février 2013 (15) et aussi durant le démarche protestataire des partisans du front populaire devant le ministre tunisien de l'intérieur le 6 Mars 2013 à l'occasion du passage d'un mois après l'assassinat du chef du gauche tunisien Choukri Beleid le 6 février.(16). 33-"Le peuple veut l'hommage des martyrs" dans une manifestation à la rue d'Habib Bourguiba à Tunis (la capitale) le 9 Avril 2013.

34-" Le peuple veut l'indépendance de la presse" à une démarche des journalistes tunisiens à Tunis (la capitale) le 3 Mai 2013 à l'occasion du jour mondial de la liberté de la presse. Le slogan aux autres domaines En conséquence de la grande popularité et la forte influence du slogan, certaines autres dérivations qui ne sont pas en relation avec la politique en effet, y compris par exemple "l'arabe veut la réforme des sciences, un slogan lancé par la revue koweïtien Al-Arabi après la publication de sa première édition de la revue scientifique El Arabi. Il y avait aussi les chansons qui sont lancées ayant le titre le peuple veut le droit à la vie dont les mots sont écrits par le poète égyptien "Wael El Samari et composés par le musicien Naseer Shamma. Ces mots sont: " le peuple veut le droit à la vie/le peuple veut si Dieu veut /le peuple veut la justice comme une patrie/la voix du peuple est la voie de sauvetage". (18) Il y a aussi la chanson ayant le titre le peuple veut mettre fin à la résignation des mots, de la musique et de la performance de l'équipe El Waed (la promesse) de l'art islamique. (19) (20). Le slogan de la chaine satellitaire El Tahirir (la libération) était également le peuple veut la libération des esprits. Le peuple veut, un programme de talk-show présenté par Toni Khalifa à la chaine du caire et les gens (El Qairah wanas) au Ramadan 1432 AH/Août 2011 AD. Le peuple veut : une émission de radio au soleil FM (El Shams Fm) tunisienne, le programme est base sur la diffusion des demandes des auditeurs qui commencent en son ensemble avec le mot Le peuple veut. (21). 3. Les lieux célèbres ‫ساحة القصبة ساحة التحرير ميدان التحرير دوار اللؤلؤة باب العزيزية ساحة النخيل‬ 4. Les organisations e les groupes sociaux ‫ ابريل داعش الحوثيين البوليس السياسي الجش الحر شبكة رصد حركة‬6 ‫حركة شباب‬ ‫ اذار الثوار شباب الثورة المجلس االنتقالي‬24 ‫كفاية شباب‬

Chapitre III ………………………….. Transfert et Traduction du discours

Pour commencer notre sujet, nous avons caractérisé les termes utilisés pendant les évènements du printemps arabe dans ce chapitre selon les contextes des pays. Une façon qui nous aide à analyser leurs traductions contextuelles et stylistiques à travers le Monde diplomatique et Al-Quds Alarabi. On va comparer les mêmes texte ou termes dans les deux journaux et proposer des traductions ou des équivalences pour ces termes.

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