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May 23, 2017 | Autor: Fleischl Christian | Categoria: Education, Spirituality, Politics, Culture
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" "
"Panorthosie "
" "
"Si nous postulons que nous devons accomplir notre devoir et servir Dieu en "
"co-opérant à sa tâche, et mettre la main au renversement rapide de la "
"Babylone des confusions (afin que toutes choses puisse redevenir « Sion »),"
"Je propose de suggérer la méthode plausible d'un processus , dont je "
"traiterai de façon générale dans ce chapitre, et plus détaillée dans les "
"chapitres suivants. "
" "
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" "


6. La procédure générale sera expliquée en examinant l'idée d'Exécution, sa
définition, son agent et sa méthode.

7. L'Exécution est la mise en action par certaines personnes d'un mode
d'action délibérément décidé. L'exécution légitime requiert donc une
combinaison des éléments suivants : a). Une décision préliminaire à propos
de la tâche à exécuter. Car une action entreprise sans décision antérieure
est sans espoir ; b) des personnes précises responsables de l'action à
accomplir ; car si personne n'est rendu responsable, le résultat est soit
une action sans but ou pas d'action du tout ; c) L'action, l'exécution elle-
même, entreprise, continuée, et achevée selon les lois de la sagesse. Les
tâches entreprises, continuées et achevées sans sagesse sont fautives dans
leur exécution.

8. C'est pourquoi l'exécution d'un programme de réformes a aussi trois
exigences : elle doit être, en tant qu'entreprise universelle, être
accomplie a) Par tous en même temps b) sous tous ses aspects c) de toutes
les façons possibles



19-II
Les moyens devraient toujours être aussi peu nombreux que possible, mais
absolument certains et infaillibles, et c'est là la Simplicité.

III. La méthode pour appliquer ces moyens sera aussi facile que possible,
ce qui permettra l'accord sur le chemin de la réforme. Ainsi enfin, le
monde pourra se débarrasser de l'esprit partisan, de trahison, et de
violence.

20. En conséquence, dans les chapitres suivants, je traiterai tout d'abord
du But visé par la réforme, puis des moyens certains d'y mener, et
finalement de méthodes d'action faciles, de sorte que tout ce qui nous
reste à faire soit de nous atteler à la tâche.

Note sur le paragraphe 1. Il y a une grande part de vérité dans les mots de
Pline, dans sa préface à l'Histoire du Monde : « C'est une tâche difficile
de rendre nouveau le vieux, respectable le nouveau, adapté l'obsolète,
lumineux l'obscur, bien-vu le méprisé, digne de foi le douteux, ou en
vérité d'attribuer du naturel à toutes choses, et toutes les qualités
naturelles à la nature. »
De la même façon, dans sa « Monade », Hermès Trismégiste dit : « Il est
très dur d'abandonner les opinions courantes et de retourner aux très
anciennes façons de faire. » Néanmoins il doit y avoir de la vérité dans
les paroles de Christ, sur l'état final des affaires du monde : « Voyez, je
fais toutes choses nouvelles » (Apocalypse XXI,5). C'est pourquoi appuyons-
nous sur son pouvoir et sa co-opération, et risquons nous à espérer que
toutes choses sont possibles à celui qui croit (Marc, IX, 23). Toutes
choses, à petite échelle, seront possibles à l'individu croyant, et à une
plus grande échelle quand tous les hommes, partout, seront croyants.
Assurons nous que la Vertu de Dieu ne soit pas étouffée par notre
mécréance.


Note sur le paragraphe 4. Tous les exemples cité dans le paragraphe 2
illustrent ce point, et on peut en trouver d'autres dans les Ecritures :
dans Isaïe IX, 4, la victoire est attribuée à Christ comme au jour de
Midian. On se réfère là au moment où Gédéon avec ses meilleurs hommes
détruisit la multitude de ses ennemis en un jour, non pas à la force de
l'épée, mais en les retournant contre eux (grâce au son des trompettes de
Dieu et la lumière de lampes, Juges, VII)



Chap XX, §9

On peut observer trois méthodes pour mettre facilement en pratique ces
réformes. I. La première est de constamment s'occuper de soi-même, plus
particulièrement des motifs profonds de notre cœur, le centre de toute
action, selon le conseil de Dieu, par la bouche de Salomon : 'Garde ton
cœur avec grande diligence, car de là sortent les questions essentielles de
la vie.' (Proverbes IV, 23). Le cœur est bien en effet le berceau de nos
pensées et imaginations afférentes. L'imagination donne naissance à
(nourrit) l'envie, aiguillonnée par nos émotions, et nous voilà défaits à
moins de les tenir sous bonne garde. Il y a donc bien peu de difficulté à
s'occuper des motifs premiers de notre cœur, tournant nos pensées ailleurs
dès la perception et le frémissement du mal. II. La deuxième est de
toujours garder la pleine vision du schéma suprême (directeur) de vos
actions, en prenant bien soin de ne jamais s'en écarter, selon le
commandement donné à Moïse : 'Veille à ce qu'ils soient faits selon le
schéma précis qui te fut montré sur la Montagne (Exode XXV, 40). Et quel
était précisément ce schéma ? C'était celui présenté à Moïse pour la
construction du Tabernacle (et à Salomon pour le temple à une date plus
tardive). Il avait trois parties. Le parvis extérieur, le parvis intérieur,
et le Sanctuaire. Pour nous (qui sommes les vrais temples de Dieu), leur
signification a été expliquée ailleurs. Mais le premier modèle et schéma
suprême des œuvres de Dieu, la création même (et incarnation subséquente)
de la Sagesse de Dieu est JESUS-CHRIST ; et si vous prenez l'habitude de le
prendre en compte à chaque occasion d'agir (vous demandant s'il a fait de
telles choses, et si oui, comment) et au même moment de copier son exemple
porteur d'inspiration, il arrivera que vous découvrirez la vérité de sa
promesse 'Apprenez de moi, et vous trouverez le repos de vos âmes. Car mon
joug est doux et mon fardeau léger.' (Matthieu XI, 29-30). III. Et pour
finir, vous simplifierez grandement votre réforme individuelle si vous vous
souvenez que votre patrie est dans les cieux, et votre séjour sur terre
n'est qu'un séjour et un pèlerinage. Ne vous surchargez donc pas de
superflu mais demeurez contents des vicissitudes de la vie ; de la sorte,
vous apprendrez par agréable expérience personnelle combien sont plus bénis
ceux qui se satisfont de l'unique nécessaire (comme Marie) et ne se
chargent pas de soucis et d'ennuis, à propos de choses et d'autres (comme
Marthe). Dans tout le royaume des choses, choisissez-en peu pour vous vous-
même, mais les meilleures ; veillez à ne pas être privé du meilleur, et
vous serez bénis. Vous devriez n'avoir qu'un Dieu, votre Père aux Cieux, un
Médiateur entre vous et Dieu, Christ votre chef (Seigneur) et rédempteur
(auteur de votre salut), un seul Consolateur et Conseiller, l'Esprit Saint,
et vous serez sûr du salut. Mais après Dieu vous devez vous reposer sur
vous seul, si possible, ou quelque directeur particulier ou ami de
confiance ; mais évitez la dépendance de qui que ce soit. Ne divisez pas
votre loyauté entre trop de gens. Il est préférable d'avoir une habitation
de taille convenable, un plat à chaque repas pour rester en forme, et un
vêtement adéquat pour recouvrir avec modestie votre corps et le protéger.
Un dicton le confirme : l'état de repos est atteint au centre, et la
rotation anime la circonférence des choses Ainsi, quoique vous fassiez, I.
choisissez peu de choses. Beaucoup amènent la distraction alors que peu
maintiennent au centre ; II mais choisissez le meilleur, car un, excellent,
vaut plusieurs de qualité inférieure ; III. Et maintenez un ferme contrôle
sur ces choses. Ainsi vous n'en serez jamais séparés et ne vous retrouverez
pas dans des nœuds insolubles.

10. Pour une méthode plus détaillée de réforme de soi, trois conditions
sont requises : elle devrait être I. totale et pleine dans tous ses
aspects, II. Ordonnée sous tout rapport, III. Vraie sous tout rapport.
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