\"Hubbard & Birchler. Espaces de doute\", art 21, No. 22

atL21-

2ooe n U mé fO 22 // // printemps

R odnev Graha m a t r . le u d e P a lm e z z z z Ha r u n F a r o c k i a t ,.l e l rd e Pa r r m ,M06801-zz-F: 5 , 9 0. €nl

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S()MMAIRE 22 artzrnuméno printemps2oo9

.04.éditoria[. .09rêh magazine. .09/ lT.dossier/HarunFarocki. . 1B/ Z1.monographie / RodneyGraham. . 26/ 33.monograp hie/TeresaHubbardet AlexanderBirch[er. .34/ 4l.Portfolio/CharlotteMoth. . 42/ 49.monographie/ RyanGander.

.50.cahiercritique. . 50/ 53.AtainBublexau MAC/VAL. .54/ 57.Letravailde rivièreau Crédac. .58/59.Jean-Luc MoulèneauxCarrédArt de Nîmes. . 60 / 63. Vid es,Une rétrospectiveau CentrePompidou. .64/ 67. Noustournonsen rond dansIa nuitau MuséeDépartemental dArt Contemporain de Rochechouart.

.7 0. ru brigUêSo .68/71.Dispositifs. .7 2/77 .Performances.

e n c o u v e rtu re: RodneyGraham,ParadoxicalWestern Scene,2006. Caisson[umineuxen aluminiumpeintmontée a v e cu n e d i a p osi ti vechromogène. 147,3x121,9x128 cm. Ê A .U S (+ 1 épreuved'ar t ist e)Cot . t. p a rti c u ti è reC. ourt.H auser& W i rth,Zùri chet Londres. @ R odneyGraham.

Par KlausSpeidet

HUBBARD & BIRCHLER DEDOUTE ESPACES

Leplaisindela constnuction C'estunebetteimage,pureet trèsclaire:[evisage très sérieuse. Surson d'unepetitefittesérieuse, cinématognaphiques descènes N ous n' envi sage,des ombreschangeantes. précède toujourschezTenesa tendonsque[e brui tde ta ptui e.Lafi tteregar de Birchlen au l oi n,ses cheveuxsoi gneusementbrossés, Hubband et Alexander celuideleundéconstnuction ses l èvres bri ttantes.S eul s [es coi ns de [ a peti te bouche,montrantun soupçonde triset les deuxactivitésjouent tesse peut-être,sont l égèrementbai ssés. un nôlecomplémentaine ljorei[[ede droiteest ornéed'unepetiteboucle, au cinéma dansleunnappont peut-être d' une perl e. L' autreorei tte rest e cachéepar de longscheveuxnoirs.Lesgrands A ta fois misà denépentoine. brunssembl enthumi des,mai s[a fi tten e distance et absonbé, le spectateunyeux pteurepas.Le beaucol bl ancbrodéfermeune constate alonsqueles deux lumineuseroberoseavecdes manchescourtes pas choses nes'excluent à boui Itons.U ne dentel l eétrei nt ses bras et l ai sseapparaîtreun tei nt brun.A vecsa ma in forcément. gauche,e[[es' appui esur [e bordde l a fenêt r e

.m o n o g r a p h ieHu / b b a r da n d Bir ch len.

b l a nc he.P uis nous d é v i o n s ,a v e c [a c a m é ra , d'un m ouv em entlen t ma i s i n c e s s a n tv e rs l a gauc he: un liv r e r o u g e a u x [e ttre s d o ré e s apparaît sur une table serréecontre le mur, n ous pas s onspar u n e l a m p ee n l a i to n : d ' u n verreopaqueémaneune [umièrejaunâtreet... tout à coup,nousnousretrouvons dans le bteu so m br ed' unejour né ep l u v i e u s ed é té .L a p l u i e tombe sanstrêve.Nousapercevonsune table recouverted'une nappeen papier,les traces d 'unef êt e enf ant in ei n te rro mp u eD . e sc h i p s , gâteaux,ballons,des jouets,des mirtitons,un chapeaum ex ic aine t, s u rto u t,u n e c o u ro n n e a rg ent éeav ec de gr a n d sd i a ma n tse n v e rre . Lorsquela camérase lèvenousnousretrouvons dansun salonavecdesfauteuilsbeiges:te bruit de la pluiedisparaîtpendantun instantet nous entendonsdes voix mêtéeset quelquesclaqueme nt sd' as s iet t esau to i n .[...]N o u s re v e n o n s ensuiteau pointde départ,derrièrela fille: sur

sonvisage,nousvoyonsdesombreschangeantes. que le bruitde ta ptuie... Nousn'entendons Riende soectaculairedanscette æuvre: un mouvementde [a caméralent et naturel,ce fitm en bouclene contientguèred'effetsqui seraient impossiblesà t'æitd'unspectateurquise meut l u i - même dans cet espace.l Jétrangetédes transitionsn'apparaîtclairementq u'aprèsu n

I I Si te tnavailde Hubband a fait tobjet I I et Bincnlen p d'expos'iti onb enson nelles dansde nombreuses 'institutionsen Europe et aux 'il États-Unis, i.estelangement méconnu en Fnance

TeresaHubbad et Akxanden Binchlen Eiltrt 2001.YidéoHD.3 min 35sec.court. Gallery BarbaraÏhummEenlin,GalerieBobvanorsouwZurichet GatteryTanJaBonakdarNewYork

certaint em ps ( et pt u s i e u rsto u rs e n b o u c te :) c'estcommesi le dedansétait aussidehorset [e dehor sdedans S . o m m e s -n o ues n tré sd a n s la consciencede ta fitte? Se projetantdans [e jardinoù sa fête devaitavoirlieu,etteest toute dehorsmêmetorsqu'elleest à l'intérieur.Eight (2001)f,it m de T er e s aH u b b a rde t A l e x a n d e r Bi rc hler ,es t [ ' une d e s v i d é o s a c tu e tl e me n t exposéesau KunstvereinBaden-Wû rttemberg à Stuttgart dans le cadre de t'expositionNo room to answer.Projections. Si le travaitde TeresaHubbardet dAlexander personnelles Birchlera fait tbbjetd'expositions dansde nom br eus eisn s ti tu ti o n se n Eu ro p ee t aux É t at s - Unis ,not a m m e n tà ta Pi n a k o th e k der Modernede Munichet au K21à Dtisseldorf, au ModernArt MuseumFort Worth.Texas.au

WhitneyMuseumfor AmericanArt à NewYork ainsique dansdifférentsmuséesauxPays-Bas e t en S ui sse,i I reste l argementméconnuen France.lJexpositionactuelle au Kunstverein Stuttgartlest une occasionexceptionnellepour découvrirun nombreimportantde leursvidéos, qui constituentprobablementla partiela ptus importanted'unecollaborationqui débuteen 1990par des installationset inclutrapidement pours'épanouiravec[a vidéo. ta photographie L e sous-ti trede I' exposi ti onde S tuttgart, Projections,fait référenceà [a forme de prés e n tati ondes vi déosdes deuxarti stes,mai s doit aussifaire penserau contenude certains travaux.TheGrandParislexas,2008,[a dernière productiondesdeuxartistesparteexpticitement d e ci néma,et pl us exactementd' un ci néma

.26127.

Thumm Berlin,GalerieBobvanorsouwZurich deplateau.Court.les artistes,GalleryBarbara Tenesa Hubbard et AlexânderBirchlen6rEndPartsleras,2008.Photographie Bonakdar NewYork. et GatlerJTanJa

abandonnéà Paris,Texas.La relationta plus vagueest aussi plus universel.[absence de (maintericheavecl'æuvrese nouetoutefoislorsqubn parotede ta ptupartdes personnages [effet nuej usqu' àtrès récemment)par t icipede cet entend[e terme au senspsychotogique. de teurstravauxaugmenteavecnosprojections: effet. Cen'estpas seulementque leursfilms en (comme commedesphotosatlongées dans[atristessede [a petitef ittede Eight(20O1), deviennent que pu Eght), c'est aussi de [e dire au sujet la rencontreratée d'une mère et sa fille dans ils ont inscri(2OO4), parote les choses, fixerait davantage la nocturne te diatogue with Pool House dans un certaincontexte d'unjeunepoticieravecson ami plus âgédans rait tes personnages Night Shift (2005/2006),autant de moments soci a[,véhi cutépar l a tanguequ'ils par lent , q u i n o u s i n c i te n t à nous y proj eter.C etl e-ci donneraitoeut-êtreun motif à leurfrustration joue doncun rôleclé pourl'attraitd'uneæuvre ou l eur tri stessequi tes étoi gn er aitde nous. S i l enci eux,i l s devi ennentautant de t ieuxde empruntdu cinémad'Hollywood2. C ommecetl esd' E d war dHoppel Vé ri ta b l e sæ u v resde ci némad' exposi ti on, proj ecti ons. lesfilms de Hubbardet Birchlerimpressionnent ta ptupartde leursæuvresrespirentla mé[anp a r [e u r a b o u ti s s ementformeIet techni que. colie.Et pourArsenal(2000),unesériede photos Leursmisesen scènede situationsfamitièresde réaliséesdansun cinémaà Bertinqui attaitêtre rencontre,séparation,sotitudeou de tristesse démoli,ils se sont en effet inspirésdu personLe nage féminin de ta peinture New YorkMovie n o u s a b s o rb e n tp resquei rrési sti btement. i- (1939)de Hopperqu'itsmettenten scènedans sous-déterm fait qu'ettesrestentnarrativement néeset nedonnentjamaisàvoirctoute['histoire> différentessituationsdans [e cinémavide. Dansune interviewrécente,TeresaHubbard renforceceteffet: le spectateurremplitles blancs avecson proprevécu.En ce sensun récit plus confirmele rapportde leurtravailà ta peinture:

. m onog r a p h i eH/ u b b a r da n d Bir ch le r .

. art 21. numépo22. D ri ntemD 2009. s

qJ'aime I'idée que les spectateurs peuvent v e m e ntconti nu.S anspl usde transi ti onque l e vivredans leur propre temporalitéavec nos noir du côté latératd'un mur,[a caméraglisse æuvrescommequelqu'unvit avecunepeinture. dehors,où te sonde [a bassedisparaîtlentement ll y a là des gens qui la regardentpendant des dansla nuit.Dosau garage,unejeunefille jette heures,d'autres passentdevantet reviennent, d e s p i erresversune mai sonabandonnée. U ne regardentIa mêmepeinturependant quelques v i tre se bri se,des chi ensaboi ent.La caméra minutesou à différentsmomentsde l'année, inverseson mouvement,revientà t'intérieur, le e tc.>3La bouc lev idéo ,q u i s e re tro u v emê me garageest vide.Seuls les instrumentstémoidans[e t it r e de E r ghtp u i s q u ete 8 a l l o n g ée s t g n e n t de [a présencepasséedes musi ci ens. l e si gnede t ' inf ini,s e ra i t [e c h o i xfo rm e I q u i Leurabsenceest inattendueet surprendplus permettraitce rapport. encoreque lesa[[ers-retours de [a camérasans Lesartistesne veulentpas que les visiteurs résistanceaucuneentrele dedanset te dehors, nousa habituésà so i e nts im plem ents p e c ta te u rs- a u s e n so ù tant le cinémahotlywoodien i ts su bir aientleur r et a ti o na u x æ u v re s- m a i s d e s c orresoondances conventi onne[l es entre q u'i tsl a v iv entc ons c i e mme n :to[' a rc h i te c tu re e ffe t s de montageet déroul ementdu réci t. d e I'e x pos it ion à S t ut t g a rta é té c o n ç u ep o u r Dans[e cinémaqui est conventionnel dans ce un mur compreni ons à tel ou tel endroit.C'estalorsseutementdans un deuxi èmetemps que [' i l l usi onfi tmi queest déconstrui te:ce qui sembtai têtre une pi èce fermées'avèreêtre ouvertesur [ejardin. ll man(sans[e que un mur que nousnousi magi ni ons voi r).Mai s s' i I en manque un, pourquoipas deux? Outrois? Quesait-on rée[[ementd'une

6. EPhnim Katz: Ihe Film Encyclopedia, Harper Collins, New York,1994,p.4o5 . 7. C'estbien ce queAlexander Birchlerappelle. la surprise d( lalogique nanative par la logiquedesimages",un objectif du travail commun (lnteruiew aveclesartistes dan Hubbard,Tercsa/ Birchlet Al e xand.er: w ild walls, Kerber Verlag,2oor,86).

. art 21. numéro22. pri ntemps2009

pace 3 l:r ;'i:iï.'ihees à se fissuner commenÇait Hubbard chezAntonion'i, y cnéent et Binchlen devén'itables ouventunes

piècedont on ne sait mêmepasqu'elleest une pièce...Pourtant,on croyaitsavoir,on croyait même[e voir.Enréatité.il n'enétait rien.Notre imaginationavait complété I'espacef i tmique, le c onsti tuantc om m e es p a c e< n o rma t> .Si > à sa A n toni o nid onnaitdes < s u p e rp o u v o i rs caméra,la scène de Professionreporterl,aisfitmiqueintacte.Si t'iltusion sait l'architecture d'unvéritableespacecommençaità se fissurer che zAntonioni,Hubbar de t B i rc h l e ry c ré e n t de véritabtesouvertures.ll est surprenantde voi r q ue [e pouv oirém ot i o n n e lq u ' e x e rc e n t leursceuvresen resteintouché. Moyen direct de montrer I'artifice de ['espacefitmique:[a présentationdes production stills,des prisesde vuede tournagequi constituent depuislongtempsune partieimportante de s pubti c at ionsde Hubba rd /Bi rc h l e rs S i.l e s deuxartistesont décidéde montrerdes dessins préparatoires, qui ont objetset photographies parfoisune relationtrès indirecteaux films à Stuttgart,ce gestes'inscritdoncparfaitement dansla pratiquede cesartistesquiaimentcréer I 'ill usi onci ném at ogr aphi q uaeu mo i n sa u ta n t que la déconstruire.

Lesespacesintermédiaires Présentsdans Srnall lown (1990),avec une enfiladede portesquiétaientsimplementliées p a r d e s c oul oi rs,l es l i eux de passagesont essentielsdans leur pratiquephotographique e t c i n é matographi que.U ne des premi ères sériesphotographiques mettait en scènedes o b j e ts q u i tombent,sai si s au momentde l a chute(FallingDown,1996).DansHoles(1997),ta caméraétait poséedevantdestrousaménagés dans une armoireou un lieu de stockagepour s a i s i r d e s détai l sde personnesqui se trouvaientdans l'espaceavoisinant. D a n s l a séri e de photographi esS tri ppi ng (1998),on voit des femmesau regardincertain q u i s e ti e n nentchacuneproched' un mur qui sépare(et lie) deux espaces.Mais si on y voit s i mu l ta n émentl es deux côtés d' un mur, ta fe m m e e st forcémentdedansou dehors: l e proprede l'espaceintermédiaireest précisémentqu'onne peut pass'y maintenir.C'estI'un des sujetsde la petitesériede courts-métrages Night Shift (2006),qui sont les premiersavec des dialoguese. La situationa tout d'un déjà-vu s o rti to u t droi t de quetquefi tm améri cai nl o: n o u ss o m mesdans l a voi tured' uneéqui pede nuit de policiers.lJun,un policierexpérimenté, presquetrop vieuxpourtravaitlerencore,I'autre trèsjeune,engagentun dialogue.NrghtShiftnous montreainsi quatre rencontresnocturnes.ljun, f hommeauxtempesgrises,resteassis,lesautres c h a n g e n t.C haqueconversati oncommence lorsque[ejeune apportedu café.Lesdialogues tournentpourl'essentielautourdu sommeilet des rêves.Voyantque son collèguea du mat à rester éveitlé,I'un des jeunes policiersparle d u m o m e ntoù on passede l ' état de vei tteà

8. Àla différence des photographies de plateau d'un Stan Douglas qui ne lui serveni quà documenterle décor de sesfilms, cellesde Hubbard/ Birchlerdocumentent très souvent- se conformant en cela à latradition cinématographique -la situation detoumage. 9. Lesvidéos sont disponibles sur www.pbs.orglart2r/artists/ hubbardbirchler ro. lmpression renforcée parla rhétorique filmique du champ-contrechamp.

TercsaHubbad et Alrxànden Birchten, DetachedBuîldln{,2001. VidéoHauteoéfinition avecson. Eouclede 5 min 38 sec, projection 4:3 PAL2 ch stereo, Installation aux dimensionsvariables. Court. les aftistes, GallerJBarbaraThummBerlin, Galerie Bobvan 0mouw Zurich et GalleryTanyaBonakdanNewYork.

.30/31.

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TeresaHubband et Alexanden Birchler,FaLLing Down,1996.Photographies 8CPfint, 80x120crn,chacune. Court. Lesartistes,GaLlery BafbaraThummBentin, GaLerie BobvanOrcOuw Zurichet GalleryTanya Bonakdan NewYonk.

Tenesa HubbardetAlexandenBirthlen FallingDown,1995.Photographies BC-Print,80x120 cm,chacune. C0urt. Lesartistes,GaLLery Barbara ThummBerljn,GaLerie BobvanOrs0uw Zurichet GaLleryTanJa B0nakdar NewYork.

31::il':iJ.ii:î:i5 leunpratiquephotographique

Élémentsbio graphiques .TeresaHubbardest née à Dublin en 1965. .1988:finit desétudesd'art à I'UniversitéduTexas,Austin. .AlexanderBirchlerest né à Baden,Suisse en 1962. .1987:finitdesétudesà l'Écoled'artsappliquésde Bâle. .r99o: début de la collaboration lors d'une résidenceau BanffCentre forthe Arts, réafisationde I'installation5mall Town. .r991:travaillent à partir d'une photographie anciennequi montre lesparticipants d'une compétition de réalisation de volières. .r992: Master commun au NovaScotiaCollegeof Art and Design,Halifax,Canada .2oo4 : deviennent professeursà la Milton Avery Craduate Schoolof the Arts au BardCollege,New York.Viventet travaillent à Austin,Texas. .r996 : ils réalisentlesvolièresd'aprèsla photographie. . r997:résidenceau SchlossSolifude,Sfuttgart,Prixnational desBeaux-Arts, Suisse. .1998:l'employédulaboratoire photo qui doit développerStnppingprendlesbarres noiresdescloisonspour desséparationsentre lesimages et découpela pellicule. .zoo8 : découvertedu cinéma Grand ParisTexaslors d'un passageà Paris,Texas en hommage àWim Wenders.lls décident de viwe à Parispendantun an etyréalisent notamment de nombreusesintewiews avecleshabitants.ll sâgit dupremier projet de fi lm essentiellementdocumentaire.

et cinématognaph-ique

t' étatde sommei Iet rema r queI 'im possibilit é de se maintenirentre les deux. [æuvre[a plusrécenteconstitueun pasimportant dans le travail des deux artistes:c'est [a premièrequi estessentiellement documentaire. E [[eparl edu Grand,un ci ném aabandonnéà P ari s,Texas.D epui sque l es ancienspr opr iétai res ont abandonnéTheG r andà t a f in des années1990,et ce aprèspresquesoixante-dix ans d'activité,rien n'achangé:les gobeletsde Coca-Colasont restésentreles rangs,les cendriersdans les bureauxn'ontpas été vidés,et si [e cinéman'a pas été vandalisé,des centaines d'oiseauxs'y sont instattéespour vivreet mourir.Et ce nouveaufilm apparaîteffectivement commeun chant funèbr esur [ a f in des sal l es de ci néma concue s com m e cent r es culturelsdes petitesvi[[esdansun tempsoù la projectiond'unf ilm faisaitencoreévénement. KlausSoeidet o e ?É o o

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Tenesa Hubband & Alexanden Birchten No Room to Answer- Projections. au Wùrttembergischen Kunstverein Stuttgart Du28févfier au 10mai 2009. 2, Stuttgart,Allemagne. Schlossplatz TTé1. : + 49(o)7Ll223370 www.wkv-stuttgant.de HansD.Christ.Iris Dresslen Commissaires:

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au AargauerKunsthaus Du4 septembre au 8 novembre 2009 Aarau(Suisse). Aargauerplatz, Té1.: +41(0)628352330.