Le Printemps de Prague

August 3, 2017 | Autor: Ciara O'Brien | Categoria: Soviet Union (History)
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Conférence de méthode – Histoire des relations internationales
Dossier de la recherche
Noel Bonhomme
Mars /Avril 2014
Etudiant : Marta Barzagli (DIEE), Felix Martin Bausch (DIEE), Ciara O'Brien (Erasmus)
Le Printemps de Prague


I. Les réformes pendant 1968 – Le modèle tchécoslovaque

A) Les anticipations d'une véritable réforme : une partielle libéralisation économique et politique
B) Le programme d'action du PCT : un renouveau politique, économique et social
C) L'opinion publique face aux changements politiques : Le Manifeste des deux mille mots

II. Les Réactions dans le bloc soviétique
A) La Réaction du pacte de Varsovie : La préparation de l'invasion
B) Les négociations par la suite de l'invasion et le début de la « normalisation »
C) L'influence, les réactions et l'opinion vis-à-vis du printemps dans les autres pays du bloc soviétique

III. Les effets en long terme sur la scène internationale
A) Les rapports des partis communistes en Europe
B) Les réactions des partis communistes hors d'Europe
C) Les répercussions, les interprétations et l'avenir du système communiste




Introduction
Nous définissons le « printemps Tchécoslovaque » comme la période des réformes de libéralisation politique, économique et sociale du régime communiste en 1968. Ils ont été mises en œuvre par le « Programme d'action » du Parti communiste tchécoslovaque (PCT) et en particulier par les propositions innovatrices du nouveau Premier secrétaire du Parti, Alexandre Dubček. A partir de l'allégement de la censure vers l'acceptation de la pluralité politique ces réformes ne remettent pas en cause le régime communiste, mais « prétendent seulement vouloir donner à ce dernier un visage humain ».
La Tchécoslovaquie était le seul pays du bloc communiste qui avait connu une démocratie parlementaire véritable avant la Deuxième Guerre mondiale. En outre, à partir du phénomène de la déstalinisation promue par Khrouchtchev dès le XX Congrès des Partis communistes de l'Union Soviétique en 1956, le Pays avait déjà assisté à des politiques de libéralisation sous la présidence de Novotný, qui avaient abouti aux critiques politiques du Congrès des écrivains du 28 Juin 1967, réuni à Prague entre les principaux intellectuels du Pays.
Le 5 janvier 1968 il y avait un remplacement du premier secrétaire du parti communiste d'Antonin Novotný à Alexandre Dubček. Le 22 mars, aussi le général Svoboda succédait à Novotný en tant que Président de la République. Le jour après au sein du sommet du pacte de Varsovie à Dresde, les changements politiques de la Tchécoslovaquie se posaient comme sujet crucial à résoudre.
Dans les mois suivants de la part du Parti et du monde intellectuel on assiste à la publication des deux textes les plus importants de la période réformiste : le « Programme d'action » du PCT, exposé en avril, et le manifeste « des deux mille mots » rédigé par le Recteur de l'Université de Prague Zapotek en juin. Le 14 juillet les dirigeants communistes s'est réunis à Varsovie en adressant à la classe politique tchécoslovaque que ce qu'il se passe dans les frontières tchécoslovaques « n'est pas seulement de votre responsabilité mais de la nôtre ».
Les critiques du Kremlin n'empêchent pas l'action réformatrice du premier secrétaire qui continue son développement jusqu'au mois d'août, quand les dirigeantes soviétiques décident de mettre en place l'intervention militaire sur le Pays entre le 20 et le 21 août, qui encontre la résistance muet du peuple. Après l'arrestation de Dubček se déroulent les négociations entre le général Svoboda et Moscou qui n'aboutissent pas aux résultats espérés par les russes : le premier secrétaire était revenu à la tête du gouvernement. Le 26 aout le compromis de Moscou reprend les réformes proposées par le Programme d'action publié auparavant et le remplacement de Dubček par Husak, le 17 avril 1969, marque la fin du conflit.
Quelles influences a eu le Printemps de Prague à la gestion politique du bloc communiste et sur la scène internationale ?
Le dossier suivant aborde ces questions par une analyse du printemps de Prague, les conséquences immédiates et l'impact à long terme. Tout d'abord nous nous concentrons sur les réformes pendant 1968 en Tchécoslovaquie. Puis nous nous pencherons dans une deuxième partie sur les réactions du bloc soviétique par rapports ce développement et finalement, nous analysons l'impact à long terme du printemps.




I. Les réformes pendant 1968 – Le modèle tchécoslovaque
Pour analyser le contribue du « Printemps de Prague » aux évolutions politiques, économiques et sociales de la Tchécoslovaquie, il faut l'encadrer dans un contexte plus vaste que celui du 1968 et des événements les plus fameux. D'abord, il faut dire que la Tchécoslovaquie, à la différence de la plupart des Pays satellites de l'Union soviétique, a entamé la construction du socialisme à partir d'un système économique et culturel développé par rapport aux autres Etats socialistes. En outre, on ne doit pas oublier que la recherche d'un modèle politique nouveau a été proposée et mise en place par un parti communiste qui, même avant sa prise de pouvoir en 1948, était considéré comme un grand parti de masse qui exerçait une influence considérable (38% des voix). Malgré ces prémisses, au cours des années cinquante, la guerre froide et la dynamique des blocs opposés ont amené l'organisation politique et économique du parti e de l'Etat à l'imitation mécanique des méthodes de gestion typiques du centralisme soviétique : la tension extrême des ressources, la personnalisation du pouvoir, mais surtout la subordination à la politique dirigiste du Kremlin ont constitué le terrain des premiers changements, qui sont donc préliminaires aux réformes de 1968. Dans un premier paragraphe on parlera donc du contexte antécédent aux événements de janvier 1968, pour pouvoir ensuite se concentrer sur le « Programme d'action du PCT » et les réactions de la société même.
A) Les anticipations d'une véritable réforme : une partielle libéralisation économique et politique
Comme on a déjà anticipé, la conversion totale au modèle soviétique a eu des conséquences graves en Tchécoslovaquie : sur l'appareil économique la méthode imposée ne correspondait pas au niveau de développement existent et dans le domaine politique le parti communiste, par son autoritarisme et son dirigisme culturel, avait paralysé la conscience individuelle et avait provoqué une véritable dépolitisation des masses. Le système de planification centralisée et dirigiste soviétique peu tenait compte des besoins nationaux et individuels de tous les Etats socialistes. En Tchécoslovaquie, comme ailleurs, la politique des investissements aux entreprises demeurait essentiellement quantitative : elle n'était pas destinée à la modernisation des équipements techniques et aux secteurs déterminants pour l'avenir, mais plutôt aux activités les plus utiles à la subsistance de l'Union Soviétique, comme l'exploitation minière et l'industrie lourde. En conséquence, la productivité, la qualité et l'évolution technique de l'industrie tchécoslovaque ne trouvait pas l'occasion de se développer : la demande intérieure n'était pas satisfaite, une partie des produits exportables n'étaient plus compétitifs et surtout le niveau de vie ne trouvait pas l'occasion de croitre. Le problème donc était celui d'un excessif interventionnisme extérieur dans une économie nationale spécifique, qui avait conduit à « l'épuisement des ressources matérielles et humaine ». Le choix consistait en harmoniser le modèle socialiste avec une partielle libéralisation du marché sans opérer un retour au capitalisme et au risque d'une « société de consommation ». Il fallait plutôt sortir de cette contraposition par le recours au modèle marxiste : la société contemporaine souffrait des conséquences typiques du régime capitaliste comme l'appauvrissement et la mutilation de l'homme, sans correspondre au modèle économique occidental. Pour cette raison, la réforme économique, dont on définira les lignes principales par l'analyse du « Programme d'action », publié en avril 1968, devait se baser sur l'émancipation du travailleur et des entreprises vis-à-vis de l'interventionnisme de l'Etat, pour mieux stimuler le contribue humain au développement de la société. La première étape fut donc, en 1965, celle de mettre en évidence le rôle de l'intéressement matériel du travailleur pour stimuler la production et la productivité des entreprises. Ensuite, dans les deux années suivantes, fut opérée une nouvelle fixation des prix par rapport aux couts et aux besoins du processus productif des entreprises, en accordant en outre une majeure autonomie aux entreprises dans la gestion de leur activité. Demeurait dans ce cas l'importance des investissements de l'Etat, mais ils étaient désormais destinés à l'élévation du niveau technique de l'industrie tchécoslovaque, pour contribuer au développement à long terme des entreprises nationales. Le début de la réforme économique n'a pas été la seule proposition innovatrice avant l'éclatement du Printemps de Prague, puisque un tel changement devait impliquer nécessairement une transformation politique de la même ampleur : les années soixante en Tchécoslovaquie, représentent surtout l'époque d'une tardive et partielle dénonciation du stalinisme, notamment des grands procès politiques des années cinquante. En 1963, dix ans après la mort de Staline, on assiste donc à l'approbation d'un long rapport sur la « violations des principes de la légalité socialiste à l'époque du culte de la personnalité » par le Comité central du PCT. Par la dénonce des « crimes imaginaires », Novotny, Président de la République et premier secrétaire du parti, est obligé par les pressions de l'intelligentsia et les désordres populaires provoqués par la crise économique à admettre la réhabilitation judiciaire de plusieurs ennemis politiques, comme a été le cas de Slansky, un des anciens dirigeants du PCT, accusé de titisme en 1951 et pendu l'année suivante. Toutefois, malgré cette période de partielle libéralisation politique, Novotny, ne faisait pas partie de la vague réformatrice du Pays, il représentait plutôt la discipline anti – révisionniste et conservatrice d'une classe dirigeante construite sur le stalinisme ; il aurait fallu une pression politique e intellectuelle considérable pour avoir son appui officiel aux réformes économiques lancées à partir de la moitié des années soixante. De toute façon, ces premières libéralisations encouragent les contestataires du régime : au long d'une période de manifestations d'étudiants, particulièrement concentrées en 1964, la première heurte significative provient des milieux intellectuels. La critique au régime bureaucratique poursuit sa bataille par les plusieurs congrès d'écrivains qui se déroulent à partir de 1963 et qui en réponse reçoivent répression par le pouvoir central, en particulier par l'intensification de la censure établie par une loi du 1967. La même années, au sein du VII Congrès de l'Union des écrivains, les hostilités se du monde intellectuel se bougent vers les dynamique internes du parti : pendant la manifestation plusieurs personnages illustres comme Vaculik et Kundera interviennent contre la méthode répressive du « Maître » Novotny, alors que le Comité central du parti commence à se diviser entre conservateurs et réformistes qui, après avoir reçu un large consensus de la part de l'intelligentsia tchécoslovaque, apporterons Alexander Dubcek sur la scène politique nationale. C'est dans ce contexte de tension politique et idéologique que se met en place la réforme économique, mais c'est surtout le moment où Novotny trouve sa défaite: les réformistes, par la voix de Dubcek, demandent la séparation des pouvoirs entre Parti et Etat, ce qui apporte quelques mois après, aux démissions de Novotny de son poste au sommet du PCT et à l'élection, le 5 janvier 1968, de Alexander Dubcek en qualité de premier secrétaire. D'ici on assiste donc au début du Printemps de Prague, qui ne tardera pas à provoquer réactions de la part de la direction soviétique, qui continue, pour l'instant, à sous – estimer les événements tchécoslovaques.
B) Le programme d'action du PCT : un renouveau politique, économique et social
La première disposition adoptée par la nouvelle direction du parti est l'allégement de la censure. Cette mesure rend publique la fuite du général Sejna, chef de l'organisation communiste de l'armée et collaborateur de Novotny, qui avait tenté un coup d'Etat pour maintenir l'ancien premier secrétaire au pouvoir. Suite à ces révélations, le 21 mars, le Président de la République se voit obligé à démissionner de son poste et se trouve exclu du parti. A sa place est élu le général Svoboda, héros national très aimé par son peuple et qui avait guidé l'armée tchécoslovaque pendant la Seconde Guerre mondiale. A ce point donc, les réformistes ont l'occasion de déclarer leur Programme d'action : à la réforme économique Dubcek antépose une réforme politique qui se concentre sur trois points principaux : le fonctionnement démocratique du parti, une conception nouvelle de son rôle dirigeant et, plus en général, la démocratie socialiste dans l'Etat. Pour déclarer les bases idéologiques de la réforme, Dubcek s'appuie sur la constatation que les dernières circonstances, que nous avons cité dans le premier paragraphe, ont amené l'organisation du Parti au bureaucratisme, à l'arbitraire et à l'abus du pouvoir ; le Parti « ne peut imposer son autorité, mais doit la gagner par ses actions. Il ne peut pas imposer sa ligne par des ordres, mais par le travail de ses membres, par la vérité de ses idéaux » et donc « par l'exemple personnel des communistes ». Il fallait donc appliquer les principes démocratiques au sein du Parti même, notamment par l'accroissement de participation des membres à l'élaboration politique et par non seulement le droit, mais le devoir de présenter toutes initiatives et critiques pour trouver la meilleure solution, autrement dit par une pratique décisionnelle scientifique et démocratique. Démocratiser la vie du parti voulait dire aussi promouvoir la participation des organisations des masses et des différents partis politiques regroupés par le Front national à l'élaboration politique de l'Etat, notamment par l'élimination du secret injustifié des faits politiques et économiques. Ici, le modèle démocratique suggérait les moyens les plus efficaces pour appliquer cette proposition : il fallait « rendre publics les résultats de l'activité économique des entreprises, informer sur les propositions divergentes, élargir l'importation et la vente de la presse étrangère » et publiciser les opinions et les décisions des dirigeantes par la télévision, la presse et la radio. En d'autres termes, il fallait promouvoir une « lutte idéologique ouverte sous le contrôle du peuple entier », donner des informations vraies et complètes et permettre la participation des organisations du peuple, notamment de la jeunesse de toutes les catégories sociales, car nécessaire au développement de la société. A partir de ces déclarations on peut constater que, à la base d'une véritable démocratie socialiste, le Parti situait la reconnaissance des différents intérêts sociaux et individuels et donc du contribue humain au développement social. Cette idée initiale explique aussi la nouvelle vision économique du Pays et la réforme correspondante adoptée en partie avant 1968 : l'importance de l'initiative non – étatique hors du dirigisme généralisé. Plus en particulier, lors de l'analyse du texte en question, la réforme économique avait une signification humaine par l'émancipation du travailleur des moyens de production, par la recherche d'un niveau de vie décent et par la promotion de l'initiative humaine dans le progrès technique de la nation ; le but était celui de faire dépendre la rémunération des gens « de l'importance sociale et de l'efficience de leur travail, du déploiement de l'initiative personnelle, du degré de responsabilité et des risques ». La démocratisation de l'économie consistait principalement en donner aux personnes le droit de choisir leur travail et de participer à l'élaboration et à la gestion de la politique économique : pour cette raison la proposition du PCT ne concernait pas seulement l'indépendance de certaines entreprises mais aussi le placement de « collectifs de travail » à la gestion des entreprises et la création d'organes démocratiques, constitués aussi par éléments étrangers à l'entreprise, représentatifs de la société entière. Dans ce contexte, les fonctions « positives » du marché consistaient en établir si le travail des entreprises était effectué rationnellement pour la société et non pas à sortir complètement d'une planification économique nationale. La société, par la démocratie socialiste, devait tenir compte des perspectives et des possibilités d'évolution future, mais sans compromettre la rationalité économique prouvée par les lois du marché. En outre, au-delà du domaine strictement économique, la productivité du travail était nécessairement liée à l'importance de la qualification du travailleur, à son éducation et au développement scientifique et technique des individus, un sujet très délicat qui concernait les dirigeantes soit industriels, soit politiques du Pays : pour cela, la culture et l'institution scolaire devenait « affaire de toute la société » qui ne pouvait pas constituer un instrument idéologique, mais un espace humain consacré au progrès. En conclusion, ce qui est évident dans le manifeste réformateur du PCT est que l'appel national à l'importance des individus dans le processus de changement, est accompagné par l'abandonne des schémas soviétiques traditionnels, « même s'ils sont réalisés avec les meilleures intentions ». Nécessairement, une telle proposition, encadrée dans un contexte national bouleversé et des dynamiques internationales tendues aura bientôt ses conséquences : si d'une coté provoquera la réaction militaire de Moscou, de l'autre les réponses internes d'une société épuisée par décennies de répressions économiques et politiques dès maintenant prendrons l'occasion d'acquérir leur place.
C) L'opinion publique face aux changements politiques : Le Manifeste des deux mille mots
Dans les mois suivants à la publication du Programme d'action du PCT on assiste donc à toute une série de réactions internes et externes aux frontières tchécoslovaques que nous irons aborder dès maintenant et surtout dans la deuxième partie de notre travail. Pour conclure notre analyse interne au Pays et pour pouvoir ensuite traiter les conséquences internationales du Printemps de Prague, il ne reste donc que citer le contribue politique de la société tchécoslovaque qui accompagne l'esprit du changement et l'éclatement du véritable conflit avec l'Union soviétique.
Nous sommes donc au 27 juin 1968, quand la publication dans la Gazette littéraire Literárni Noviny d'un long document, « Le Manifeste des deux mille mots », apporte sur la scène nationale et internationale une nouvelle vague de contestation provoquée par la crise économique et les pressions politiques issues du pouvoir soviétique. Cette déclaration, après deux mois de la publication du Programme d'action du PCT, traduit une prise de position importante d'une partie de l'intelligentsia et de l'opinion publique tchécoslovaque vis-à-vis des nouvelles propositions du gouvernement.. L'auteur du manifeste est Ludwik Vaculik, écrivain et journaliste tchèque qui avait pris partie aux premières contestations intellectuelles pendant le mandat de Novotny, et qui maintenant s'adresse à la totalité des individus dans l'effort réformiste que la population est en train de vivre. Son œuvre s'occupe d'abord de revitaliser le rôle essentiel du PCT en tant seul lieu de renaissance politique car cause même de dégénérescence. Il explique ce paradoxe par le fait que le parti communiste était il y a longtemps devenu une « organisation de pouvoir », un appareil abstrait de la réalité sans plus aucun lien avec la communauté tchécoslovaque : en d'autres termes, le parti, fusionné avec l'Etat, d'une côté défendait les intérêts des fonctionnaires qui étaient devenus les « nouveaux seigneurs » des organisations du peuple, de l'autre dirigeait les coopérative, les usines, les comités nationaux, au lieu des individus qui en faisaient partie. L'honneur même du parti était mis en cause par la majorité des fonctionnaires et les derniers changements ne sont que la tentative de certains communistes de « réparer les torts, corriger les erreurs, rendre le pouvoir décisionnel aux citoyens et limiter les pouvoirs et la quantité de la bureaucratie ». C'est bien pour cette raison que Vaculik démystifie l'image prophétisé d'un nouveau parti qui propose la seul réforme efficace pour la renaissance du Pays, et propose au même temps le rôle d'une classe politique qui cherche à payer sa dette, un élan auquel il faut donner « reconnaissance d'un effort honnête de profiter de la dernière occasion de défendre son propre honneur et celui de la nation ». L'approche réaliste de l'auteur se fait de plus en plus visible au fur et à mesure qu'il s'adresse aux citoyen et au rôle que les individus jouent dans la possibilité de reprendre dans leurs propres mains la cause de la nation « à tire provisoire du socialisme » : si la faiblesse de l'ancienne direction du parti a permis à une vérité déjà connue d'apparaître il faut aussi que chaque citoyen se prenne la responsabilité de ses décisions et ses initiatives, sans trop compter sur une seule interprétation de la réalité impartie d'en haut. Il faut en particulier profiter des structures consolidées du parti e de son Programme d'action « concret » sans provoquer l'anarchie ou un état d'insécurité générale : au niveau local il faut animer l'activité politique des comité nationaux, demander leur publicité et si nécessaire créer d'autres organes régionaux qui représentent véritablement les citoyens ; face au danger des possible répressions étrangères, la société ne peut que soutenir ses arguments sans se diviser, appuyer le gouvernement qui suive notre mandat, rassurer les alliés commerciaux et militaires au niveau international. Ce qui est certain donc, si on considère la nature de ces propositions, c'est que le manifeste qu'on vient de résumer loin de constituer une incitation contre – révolutionnaire au régime socialiste, comme déclarera le Kremlin, représente une conscience collective inscrite dans les moyens mêmes du système politique existant, soit en s'adressant au PCT en tant que seule possibilité de gouvernement, soit en inspirant la société à collaborer et à reconstruire le socialisme à partir du niveau individuel et local.
En conclusion, suite à cette première analyse, ce qui caractérise le Printemps de Prague en soi est l'approche nationale des proposition réformistes des nouveaux dirigeants communistes du pays : si d'une côté le soutien de la société tchécoslovaque alimente l'élan vital d'une modernisation consciente, de l'autre elle pose ses principes sur le contexte même dans lequel ce pays se trouve effondré. Si le développement d'un socialisme contextualisé devient la solution primaire aux difficultés structurelles de la société, la logique du bloc soviétique en souffrira et ne tardera pas de manifester son désaccord.
II. Les Réactions dans le bloc soviétique
En conséquence des événements et la tentative de réforme structurelle de la société en Tchécoslovaquie en 1968 et en particulier le programme d'action et le manifeste « Deux mille mots » il y avait beaucoup des (différentes) réactions immédiates dans l'URSS et les pays frère du pacte de Varsovie. Finalement, elles ont abouti à l'invasion de la Tchécoslovaquie, des négociations des accords de Moscou et la normalisation des relations entre ces pays de l'Est. La partie suivante analyse d'abord les réactions du pacte de Varsovie sous direction des Soviétiques, puis les accords signé avec la Tchécoslovaquie occupé et la normalisation et en fin les influences sur les pays frères.
A) La Réaction du pacte de Varsovie : La préparation de l'invasion
Antonín Novotný, président de la Tchécoslovaquie jusqu'en janvier 1968 faisait le premier appel à Brejnev, secrétaire général du Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique, en décembre 1967 en réalisant le processus d'être priver de son pouvoir et dès le 15 mars, le Bureau politique du Comité central du Parti communiste d'union soviétique avait souligné la situation grave pareille qu'en Hongrie 1956. C'était « un tournant […] dans les positions » à cause de la suppression de la censure et les démissions des membres prosoviétiques du gouvernement. En conséquence de la démission contrainte de Novotny de la présidence de la République, le 22 mars, il y avait, le mars 27 – après une rencontre avec les dirigeants tchèques quelques jours avant – une réunion à lieu à Dresde de pacte de Varsovie. A Dresde on avait une « première prise de position conjointe de la majorité des participants européens du pacte de Varsovie contre les processus politiques qui se déroule en Tchécoslovaquie ». Après la publication du « programme d'action du parti », le 6 avril, l'URSS annonce le 9 avril : »Nous ne renoncerons pas à la Tchécoslovaquie socialiste », en plus les Soviétiques en signaliser dans une rencontre au début de mai avec les dirigeants tchèques que la situation concerne tous les autres pays frères du bloc de l'Est. En suite, il y avait deux différents développements : d'une part, à la fin du mois mai, le Comité central tchécoslovaque s'est réuni et proposait « quelques restrictions au programme d'avril en soulignant que le rôle dirigeant du parti ne saurait être mis en question, qu'aucun parti d'opposition ne serait autorisé, que le parti combattrait les forces antisocialistes, les forces de droite ». D'autre part, le Bureau politique de l'URSS avait commencé d'analyser la situation en Tchécoslovaquie plus profondes en créer un comité spécial sur la situation en Tchécoslovaquie. L'objectif de l'URSS était de prévenir « une deuxième Roumanie » ou encore plus grave la « dissolution complète du pacte de Varsovie ». Le Bureau politique avait évoqué un deuxième centre dans le parti communiste en Tchécoslovaquie, un « centre sain » qui s'opposait à Dubcek et qui on pourrait soutenir. Néanmoins, il y avait un renouveau du processus de libéralisation en Tchécoslovaquie après la publication du manifeste « Deux mille mots » et l'expulsion de Novotný du Comité central. L'idée d'une intervention armée avait commencé à évoluer et le programme était valorisé comme contre-révolutionnaire. Pendant le mois de juillet on avait préparé l'intervention militaire et pris de contact avec des représentants du prétendu centre sain. En suite, Alexandre Dubček n'avait pas participé à la réunion du pacte de Varsovie le 14 juillet, ce qui était la « dernière goutte » pour la patience soviétique. Le ton dans la presse soviétique s'est aggravé et le 15 juillet un ultimatum est envoyé au nom des « Cinq » du pacte de Varsovie dans l'invasion et l'occupation du pays. Le Comité central tchécoslovaque avait repoussait ces exigences à l'unanimité. Les dirigeants « ne voulaient pas croire que cette politique puisse être jugée, comme le soulignait la Lettre de Varsovie, inacceptable pour les Soviétiques et leurs associés, comme « un danger pour l'ensemble du système socialiste ». En conséquence, les Soviétiques ont installé des troupes alliés le long de la frontière occidentale du pays et organisé deux conférences bilatérales de Cierna et de Bratislava et en même temps ils ont prouvé que les Américains n'ont pas l'intention d'intervenir – parce qu'ils cherchent à obtenir un accord au plus haut niveau sur l'armement. Les exigences de Cierna, le 22 juillet, étaient divers : « l'interdiction des acticités de la totalité des organisations opposés au communisme, la mainmise du Parti sur la presse, le rétablissement du rôle dirigeant du Parti communiste dans la société, la démission de Kriegel, Špaček, Císař, Slavík, Šik, Pavel, Prchlík », compléter par l'accord de Bratislava, le 3 août : le compromis d'un abandon d'une menace d'une invasion armée. Mais les accords restaient orale et en même temps le pacte de Varsovie à Moscou, le 30 et 31 juillet à déterminer des mesures « extrêmes ». Par la suite, le 13, août Brejnev avait appelé Dubček et accusé la Tchécoslovaquie de la violation des accords obtenus à Cierna. Le 15 août à réunion du Bureau politique il était décidé d'intervenir et deux jours après les dirigeants des pays du pacte de Varsovie sont informé d'envoyer les troupes. La Tchécoslovaquie était envahie le 21 août (cf. ibid. 150 suivants.).
En somme, les Soviétiques n'étaient pas capables d'accepter le développement de la libéralisation en Tchécoslovaquie, en particulier à cause de la peur d'une « incubation » des autres pays du bloc de l'Est.
B) Les négociations par la suite de l'invasion et le début de la « normalisation »
A l'inverse de l'invasion du pacte de Varsovie avec environ 600 000 soldats, le 21 août, qui était militairement un succès, c'était un échec politique : Tout d'abord la population civile tchécoslovaque résistait aux envahisseurs et ensuite c'était un effondrement de tous les plans reposant sur les forces saines dans le Parti communiste en Tchécoslovaquie qui – par la suite – n'étaient pas capable de former un gouvernement (cf. PIKAHOUI)
Par la suite de l'invasion le comité central du parti communiste tchèque déclaré que l'invasion serait une « acte contraire aux principes de la loi internationale », mais en même temps appelait la population à ne pas opposer de résistance « aux troupes en marche ». Les Soviétiques arrêtaient la direction tchéquoslovaque Dubček, Černík, Smrkoyský et Kriegel, qui se retrouvaient menottes aux poignes et transféré dans une prison dans l'Ukraine subcarpathique. Indra, le secrétaire du Comité central qui était vue comme une force saine dans les yeux des Soviétiques avait pris la direction du gouvernement, accompagné du commandant en chef des troupes d'invasion, le général soviétique Pavlovski et de l'ambassadeur soviétique à Prague Thchervonenko. Mais ensuite, le président Svoboda se disait gardien de la souveraineté, protesté contre l'invasion, demandait à voir Dubček. Ensuite le XIVe congrès du parti communiste à Prague, en présence de 1095 délégués sur les 1543élus marque un point clé dans la résistance légale. Il élu un nouveau Comité central « dont tous les « collaborateurs » effectifs et virtuels ont été éliminés », Dubček était réaffirmé à son poste de premier secrétaire et une grève générale de protestation d'une heure était organisé pour le 23 août. En fait, c'était un fiasco politique : impossible de former un gouvernement « ouvrier-paysan » et les Soviétiques, la soirée du 22 août, avait la nécessité de recourir à nouveau à Dubček. C'était l'échec de tout leur plan relatif à une solution politique de la crise et Dubček participait à des négociations le 26 août qui abouti à la signature des accords de Moscou. En plus la presse tchécoslovaque encourageait la population dans la résistance contre les occupants.
Néanmoins de cet échec politique l'URSS dominé les négociations des accords de Moscou qui sont un diktat à peine atténué par des concessions lourdes sans aucune garantie. La Tchécoslovaquie a été remise sous la tutelle des Soviétiques. Les accords englobent un catalogue des mesures : « lutte énergique contre les forces contre-révolutionnaires, de rétablir la censure, d'interdire les organisations non communistes, révoquer les ministres se trouvant à l'étranger au moment de l'invasion, considérer le XI Ve congrès comme nul et non avenu ». Pour Dubček c'était « la tragédie de ma vie ! », parce qu'il ne pouvait pas comprendre l'intervention de l'URSS même s'il n'était jamais hostile au communisme. Il était encadré dans deux réalités différentes : d'un part le désir des réformes indépendantes du communisme dans un pays particulier et d'autre part la domination de l'URSS. Par la suite les Soviétique institutionnalisaient « la présence physique » et légalisaient l'invasion « a posteriori » qui devraient la base pour des ingérences incessantes. A partir d'octobre 1968, on parle de la « normalisation » de la politique : la Tchécoslovaquie devient un Etat fédéral le 5 octobre 1968 et Dubček était remplace par Gustav Husak le plus soviétophile des dirigeants de Prague, comme président le 17 avril 1969 et les frontières qui avaient été ouvertes aux Tchécoslovaques étaient refermées.
En fait, ca semble d'être l'échec du printemps de Prague mais comme il est approuvé par l'histoire André Fontaine a tout à fait raison avec sa constatation : « la flamme de la liberté se soit rallumée à Prague témoigne qu'aucune force en fin de compte ne peut l'éteindre tout à fait ». Même si, les Soviétiques militairement supprimaient le printemps c'était un affaiblissement du bloc soviétique.
C) L'influence, les réactions et l'opinion vis-à-vis du printemps dans les autres pays du bloc soviétique
En question des autres pays du socialiste on peut faire une double distinction : D'une part dans les pays – et leurs directions politiques respectif leurs partis communistes – qui soutenaient la réaction du pacte de Varsovie sous la direction des Soviétiques, les pays qui s'abstenaient et les partis non-conformistes. D'autre part l'influence à la situation interne des pays.
Tout d'abord on peut constater que la Pologne et la RDA étaient les pays qui ont le plus soutenu l'intervention du pacte de Varsovie. Pour cela il y a d'après Fejtö deux simples causes : Premièrement, « la peur de la contagion » et deuxièmement, l'inexistence d'une croyance à une démocratisation du communisme « de donner un visage humain ». Pour l'Allemagne de l'Est le processus en Tchécoslovaquie était « un complot des intellectuels » et un « complot des revanchards ouest-allemands », cependant en Pologne la presse, pour expliquer l'intervention après les accords de Cierna et de Bratislava avait accusé fortement les « leaders sionistes » en Tchécoslovaquie et en Pologne. En plus la propagande s'appuyait sur des « souvenirs de 1939, lorsque les troupes hitlériennes avaient utilisé le Protectorat de Bohême-Moravie et l'Etat slovaque comme bases d'attaque contre la Pologne » et pour cela une menace des frontière en Sud. A l'inverse du soutient de Gomulka, la tête du Parti communiste, à la position soviétique le monde intellectuel solidarisait avec les Tchécoslovaques et pour cela il était pleinement supprimé.
Le deuxième bloc des pays se constituent de la Bulgarie et l'Hongrie, tous les deux participaient à l'invasion du pacte mais restant relativement longue calme face au développement tchécoslovaque. Même en présence d'un régime communiste stricte, M. Jivkov, tête du Parti communiste, avait vu la politique de détente et de paix dans le Balkans en danger. C'est la raison pour laquelle les dirigeants et la presse se sont abstenus de tout critique de la politique tchécoslovaque dès de début de l'année 1968. Même après la publication du manifeste « Deux mille mots » la Bulgarie restait calme. Mais la lettre de pacte de Varsovie le 2 juillet les choses changeaient, la presse et les dirigeants bulgares annonçaient le danger des développements en Tchécoslovaquie et aussi après l'intervention il y avait une campagne de presse contre-tchécoslovaque. En Hongrie le parti communiste avait sympathisé au début avec le « renouveau du socialisme tchécoslovaque ». Aux premiers jours de l'intervention aucune publication tendancieuse n'apparaissait dans la presse, ce qui s'est changé juste après les accords de Moscou. Pierre Kende souligne la quadripartie de l'Hongrie en un Hongrie officielle sous direction de János Kádár qui avait voulu intermédiaire pendant tout le processus entre la Tchécoslovaquie et les Soviétiques dès janvier 1968, l'Hongrie semi-officielle divisée en des militaires en faveur à l'invasion et les économistes heureuses d'un pays frère voisin et évolué, l'Hongrie profonde : d'un part les apolitiques qui étaient inquiété par le développement et les rebelles qui étaient marqué par un certain antagonisme et par des actes hostiles a cause du démembrement des Hongrois en Tchécoslovaquie en 1918-1919.
Arriver le dernier les pays non-conformistes et leurs attitudes face au printemps de Prague. En Roumanie on peut constater deux faits : le soutient aux dirigeants du Parti communiste tchécoslovaque d'un part et l'acceptante d'intervention des Soviétiques – même sous protestation verbale, d'autre part. La Roumanie sous direction de Nicolae Ceausescu, secrétaire général du Parti dès mars 1965, n'était pas invitée aux réunions de pacte de Varsovie qui ont préparés l'invasion et n'avait pas participée à l'intervention militaire. Pendant le printemps, la Roumanie plusieurs fois renforcer la collaboration entre les deux pays, entre outre en déclarant « il faut comprendre que les mesures qui ont été prises en Tchécoslovaquie constituent un problème interne du Part…»et une déclaration de la solidarité totale, du peuple et son parti. Même le 16 août on avait conclu un nouveau traité d'amitié, mais néanmoins de l'explication de l'invasion comme « grande erreur » il n'avait plus de soutenu pour les Tchèques. Les raisons pour cela sont divers : la peur de Ceausescu et formuler par Tito, chef d'Etat de Yougoslavie que c'était que « la première étape »et en plus la popularisation du Ceausescu en Roumanie et avec sa un désarmement de toute réaction populaire spontanée. La Yougoslavie était aussi pro-tchécoslovaque à cause d'une amitié traditionnelle, l'évolution similaire et le « respect des principes de l'indépendance et de la souveraineté des pays socialistes et de la non-ingérence dans leurs affaires intérieures » (Schreiber 173). Par la suite de Cierna et Bratislava, Tito visite « triomphale à Prague », mais comme en Roumanie « après l'intervention toute réserve yougoslave tombe. Tito en avait peur d'une plus grandes invasion des Soviétiques signalisait ensemble avec Ceausescu qu'à l'inverse de la Tchécoslovaquie, l'invasion de la Roumanie ou de la Yougoslavie ne seraient pas de simples promenades militaires, qu'il y aurait un prix à payer. En même temps, ils s'encouragent mutuellement à calmer le jeu. Finalement, l'Albanie était hostile à l'URSS, mais en même temps à toute libéralisation en Europe orientale et avait renforcé son rapprochement à la Chine maoïste.
En somme, on peut constater tout d'abord qu'à la fin tous les pays s'opposaient aux Soviétiques. Même la Roumanie et la Yougoslavie à la fin ne s'opposerait plus à cause de la peur de perdre leurs marche de manœuvre. En plus le printemps de Prague avaient souvent eu une influence sur le monde intellectuel et provoquer des manifestations pour une libéralisation du communisme dans plusieurs pays qui sont fortement supprimés
III. Les effets en long terme sur la scène internationale
Quant à Maud Bracke, écrivaine d'un article intitulé « French Responses to the Prague Spring : Connections, (Mis) perceptions and Appropriation », les évènements dans le Printemps de Prague étaient interprétés, analysés et mises en perspective dans une manière stratégique et sous le prisme des développements dramatiques qui se déroulaient dans l'arène politique dans chaque état. Quant à elle « Misinterpretations of the Prague Spring occurred in all West European countries ». Premièrement il faut que nous souviens qu'en réalité les Printemps de Prague étaient la variante Tchécoslovaque « of a European-wide phenomenon in the 1960s, namely, the emergence of hybrid, creative new strands of Marxist interpretation…which was related to generational change ». Ces évènements à Prague avaient marqué en plus une divergence entre les partis communistes en Europe et d'ailleurs. Le Printemps de Prague avait marqué aussi un tournant essential, important et décisive pour les politiques communistes autour du monde. Il avait symbolisé une opposition forte contre le système politique imposé par le Parti Communiste d'Union Soviétique (PCUS) aux questions politiques, économiques et sociales. Par exemple l'intervention soviétique à Prague avait provoqué « un large processus de différentiation au sein de mouvement communiste et une large discussion concernant les problèmes du « socialisme réel » et du type de société qui existait dans les pays du bloc soviétique » . Donc pour ses raisons c'est essential que nous analysions les effets en long terme sur la scène international des Printemps de Prague, en Europe et en dehors d'Europe. Dans cette manière nous aurions une compréhension profonde de ce sujet, et nous pourrions analyser l'avenir du système communiste autour du monde.
A) Les rapports des partis communistes en Europe
Certains historiens comme Pelikan dit que les Partis Communistes Européennes ont soutenu la tentative de renouveau socialiste en Tchécoslovaquie car ils avaient compris qu'un « autre » socialisme propose par le PCT « peut servir comme preuve que le socialisme est compatible avec la démocratie et ouvrir ainsi de nouvelles chances pour la gauche occidentale ». Néanmoins, selon différents auteurs la situation était beaucoup plus complexe que Pelikan avait proposé. Il faut que nous étudiions l'exemple de la Parti Communiste Française (PCF) car cela nous donne une image compréhensive des complexités qui entouraient le Printemps de Prague dans une manière spécifique. Quant au Bracke, les réponses chez les Français sont plutôt caractérisées par les mauvaises interprétations. Dans son œuvre elle discute les relations entre PCF, autres acteurs politiques de la Gauche en France et les révolutionnaires en Tchécoslovaque et le Parti Communiste Tchécoslovaque (PCT). Ces évènements avaient désorienté « la direction du PCF surtout depuis janvier 1968 quand Alexander Dubček remplaça Antonín Novotný…Waldeck Rochet, secrétaire générale du PCF, soutient l'œuvre réformatrice de Dubček mais dans un même mouvement le PC continue de penser qu'il n'y a rien de plus important que l'unité du mouvement communiste internationale». Si nous analysons les réponses et les interprétations du Printemps de Prague la question de réforme ou révolution se lève plusieurs fois. La gauche française était très divisée quant à ce sujet. Par exemple le journal du groupe Trotskyste, « Lutte ouvrière » avait expressé que le Printemps de Prague était « limited by the populist strata it represents as well as by it's political content, and as nationalist and chauvinist ». Au même temps le discours politique en France quant au Printemps de Prague était visé sur la différence entre reforme et révolution. Alain Geismar et Serge July avaient dit que « tous ces Tchéques sont des « révisos » qui ne nous apprennent rien et ne nous intéressent pas ». Cela nous montre comment la gauche française était divisée sur ce sujet et les opinions différent qui existaient environ cet enjeu.
Quant aux manifestations de Mai '68 qui se déroulaient à Paris et le Printemps de Prague c'est vrai qu'il existe un lien entre les deux évènements mais il y des nombreuses opinions divergents autour de ce question. Dans le dictionnaire des intellectuels français c'est définit que « Mai '68 a donné naissance à un mouvement libertaire acteur du dévoilement de la nature totalitaire du communisme » . Les intellectuels de Paris ont vu le Printemps de Prague comme une « troisième voie », cela veut dire une alternative entre le communisme soviétique et le modèle libérale des Etats Unis. Néanmoins selon Fejtö et Rupnik, les malentendus entre les mais soixante-huitards et les manifestants de Printemps de Prague étaient signifiant ; « les libertés dites « bourgeoises » méprisées a Paris, ne l'étaient pas à Prague, de même que le terme « société de consommation » n'était nullement péjoratif pour ceux qui sortaient de vingt années de pénurie stalinienne ». Alors nous pouvons conclure qu'il y avait des liens entre les évènements en France et à Prague et que c'est possible que ces changements avaient affecté les uns les autres. Néanmoins c'est évident que c'était une ère des bouleversements politiques et sociaux autour d'Europe et autour de monde aussi avec les effets signifiants sur la scène politique au niveau européenne et internationale.
B) Les réactions des partis communistes hors d'Europe
C'est essential que nous étudions les exemples des autres partis communistes en dehors d'Europe car cela nous donnerions une idée plus complète de ce sujet et des réactions autour du monde quant aux changements à Prague. Dans son analyse, Pelikán nous montre ces positions divergentes. Entre tous les partis communistes en Afrique, celle de Maroc était le seul à condamner l'intervention soviétique. La situation en Asie se relève aussi les divergences quant à la situation politique nationale en chaque pays comme Bracke avait souligné. Le parti communiste Japonais avait désapprouvé l'intervention soviétique, comme le Parti Communiste Chinois qui « condamnèrent l'intervention soviétique et le Printemps de Prague comme une « déviation révisionniste ». La position du Parti Communiste Indien nous montre l'intensité des fractures dont le Printemps de Prague était responsable ; ils avaient soutenu « la tentative du PCT de lier le socialisme a la démocratie » mais au même temps comme le Printemps de Prague avait risqué une scission, le parti avait exprimé « sa compréhension devant la crainte d'URSS face aux menaces planant sur le socialisme ». Les années 60 était marqué par les manifestations partout dans le monde, mais selon certains politologues il n'y avait aucun lien entre eux, peut être un « sentiment de fraternité et d'influence mutuelle » au plus mais c'était une « fraternité totalement incohérente ». Tout cela nous montre la façon dans laquelle le Printemps de Prague avait créé un schisme entre les Partis Communistes autour du monde.
Quant à la relation entre les Etats-Unis et le Printemps de Prague, il est possible que dans les esprits des certains manifestants à Chicago, par exemple, que l'invasion à Prague était présente. Dave Dallinger, un manifestant dans les manifestations à Chicago avait « lancé…l'appel à la solidarité avec la Tchécoslovaquie ». Il y a certains politologues comme le conseiller de Kissinger qui avait dit à l'époque que « cela aurait été très dur pour nous si Dubček avait réussi, parce que cela aurait légitimé le communisme, l'eurocommunisme, le fait que le communisme pouvait évoluer » alors c'était dans l'intéresse des Etats-Unis que le Printemps de Prague échoue même si le programme d'action de Dubček était plus démocratique. De surcroît le Printemps de Prague était une opportunité pour les Etats-Unis de réexaminer leur position concerne le bloc de l'Est. Comme le font remarquer l'auteur Brooke Hunter dans son article « The United States and its capitalist allies benefitted from the conflict in that its opponent in the ideological cold war was dealt a blow to its reputation, credibility and stability ». Dans cette façon les Etats-Unis pouvaient montrer au monde, que dans ce système bi-polar, leur modèle de gouvernement était le meilleur, et que le socialisme et le communisme n'avaient aucune place dans les politiques mondiales.
Nous pouvons extrapoler alors que le Printemps de Prague était la cause des nombreux changements politiques qui étaient évident au tour du monde et qui avait apporté des transformations sur le système communiste internationale et sur l'avenir du rôle de communisme dans ce monde bipolaire.

C) Les répercussions, les interprétations et l'avenir du système communiste
Pour la dernière partie de cette dissertation c'est essentiel que nous analysions les répercussions de Printemps du Prague pour approfondir notre compréhension de l'effet de Printemps de Prague sur l'échelle mondiale. Le paysage politique international avait changé beaucoup après l'invasion, car il avait montré l'impossibilité de réforme et révolution au monde communiste et soviétique. C'est essentiel que nous reconnaissions que tous ces changements politiques avaient eu un impact réel sur la société et les peuples aussi. Dans les sondages qui ont était fait en 1999 à Prague les réponses nous montre l'effet que le Printemps de Prague avait eu sur la mémoire collective de la société. Il y avait les sceptiques qui représentent un tiers de personnes interrogées qui pensent que « le socialisme à visage humain était une illusion bien naïve » et aujourd'hui il y a « seule une minorité parle encore de 1968 et souhaite en garder la mémoire ». Nous pouvons déduire alors qu'il y a presque une réfutation collective de ce qui s'est passe pendants le Printemps de Prague.
Selon Hunter, après '68 « the once powerful Euro-communist movement lost its momentum as parties began to dissolve amidst the conflict ». Selon certains politicologues le Printemps de Prague peut être considéré comme la raison pour laquelle il y a une absence des partis communistes représentés dans l'arène des politiques européennes. Dans certains livres écrits pendant les décennies après le Printemps de Prague et avant la chute de l'Union Soviétique il y a une analyse de l'avenir de communisme, ce qui est très intéressent à étudier avec notre propre perspective historique. Guerra en 1983 par exemple dit que « le socialisme n'a pas d'avenir, d'avenir concret ». A l'époque les politologues et écrivains avaient pensé que l'avenir des partis communistes « repose précisément sur la réussite d'intégration » dans ce système politique en évolution constante. Par ailleurs dans ce nouvel environnement politique, les partis de la gauche avaient eu « une nécessité de développer une politique de coopération et de détente ». Il y avait certains penseurs à cette époque qui avaient refusé « la révolution violente et la dictature du prolétariat en tant que moyen pour arriver au socialisme» et ils avaient essayé de promouvoir l'idée qu'il était toujours possible de lutter pour le socialisme « par des moyens démocratiques ». Nous pouvons voir qu'en réalité la plupart des gouvernements, même pas les soi-disant 'gouvernements socialistes' avaient adopté les politiques plutôt socialistes dans leurs programmes. Alors la question si le Printemps de Prague était un échec ou pas pour l'avenir de socialisme reste ouverte à notre propre interprétation et notre propre compréhension de ce qui s'est passé dans le mouvement socialiste et communiste internationale et nos propres croyances politiques.


Conclusion
Pour répondre à notre problématique, nous pouvons affirmer que sans doute « la flamme de la liberté » qui se rallume à Prague à la fin des années soixante « témoigne qu'aucune force en fin de compte ne peut l'éteindre tout à fait ». Toutefois, le contexte historique dans lequel le bloc soviétique et les pays socialiste sont encadrés fait du comptage de cette renaissance un élan prématuré par rapport à la réalité des faits. Comme on a vu dans le cas de la Yougoslavie, la pression de la guerre froide et l'augmentation du contrôle soviétique, notamment par la doctrine Brejnev, ralentissent l'adaptation des démocraties populaires aux exigences de la modernité et contribuent à l'empêcher au moins à court terme. Dans la scène internationale on ne peut pas nier la portée des faits de Prague et la réaction significative des partis communistes européens face à la répression soviétique : la confiance aveugle des dirigeants étrangers dans l'orthodoxie du soviétisme trouve l'occasion de remettre en cause la ligne politique imposée par la Kremlin et, comme on a vu dans la troisième partie de notre travail, plusieurs partis liés à la cause communiste dénoncent le révisionnisme forcé imposé par le sommet soviétique. Malgré cette prise de conscience plus ou moins évidente, le Printemps de Prague demeure un symptôme suffoqué par la confrontation mondiale de la guerre froide, non seulement de la part de la puissance russe, mais aussi par la prise de position occidentale face à un modèle économique et sociale forgé sur les principes socialistes, une proposition qui avait l'occasion de mettre en discussion le succès du libéralisme américain diffusé au-delà du rideau de fer.
En conclusion, si ces évènements font certes partie d'un lent processus d'émancipation des Etats socialistes et de sensibilisation de l'opinion publique mondiale, la sortie du contrôle soviétique des réalités nationales de l'Est dépendra plutôt des difficultés internes à l'Urss et de la confrontation économique et militaire insoutenable face à l'avancé américain, sans une véritable application des intuitions tchécoslovaques.




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Ibid. p. 387
DUBCEK, Ce que nous voulons, en GARAUDY, La liberté en sursis, Prague 1968, ed. Fayard, 1968
GARAUDY, La liberté en sursis, Prague 1968, ed. Fayard, 1968, pag. 12
GARAUDY, pag. 15
DUBCEK, Le Programme d'action du Parti communiste de Tchécoslovaquie, pag. 49, en GARAUDY, La liberté en sursis, Prague 1968, ed. Fayard, 1968.
GARAUDY, pag. 17
GARAUDY, pag. 18
LIBERA, UDRY, Tchécoslovaquie 1968: le printemps du «socialisme à visage humain», publié dans http://alencontre.org/, en 2008
FONTAINE, La Guerre froide, 1917 – 1991, ed. de la Martinière, 2004, pag. 383
DUBCEK, note 4, pag. 51
GARAUDY, op cit, pag. 19
VACULIK, Duemila parole dirette agli operai, ai contadini, agli impiegati, agli scienziati, agli artisti, a tutti
(il "Manifesto delle duemila parole"), dans La primavera di Praga, immagini e documenti dal Fondo Pelikan, Vol. I, Documenti e memorie, Archivio storico Camera dei Deputati
PIKHOIA, 1968 vu de Moscou : Comment l'invasion fut préparée. Dans : Fejtö, François / Rupnik, Jacques (éd.) : Le Printemps tchécoslovaque 1968. Éd. Complexe, 1999, p. 137
Ibid.
Ibid. p. 139
Ibid.
FEJTÖ, Histoire des démocraties populaires. Après Staline. 1953-1968. Éd. du Seuil, Paris, 1969, p. 249
PIKHOIA, p. 140
Cf. FEJTÖ, p. 251 et ss.
Cf. PIKHOIA, p. 146
Cf. FEJTÖ, p. 252
Cf. Ibid. p. 242
Ibid. 252
Cf. PIKHOIA, p. 149
Ibid. p. 150
Cf. Ibid. et ss.
FEJTÖ, p. 256
Cf. Ibid. p. 256 et ss.
Ibid. p. 258
TATU, Prague 1968 : L'été des chars. Dans : Fejtö, François / Rupnik, Jacques (éd.) : Le Printemps tchécoslovaque 1968. Éd. Complexe, 1999, p. 160
FEJTÖ, p. 261
Ibid. p. 260
Cf. Ibid.
DUFOUR, p. 160
Cf. DUROSELLE/KASPI, Histoire des relations internationales de 1945 à nos jours. Armand Colin. Paris. 2009, p. 309
DUFOUR, Les Crises internationales de Pékin (1900) à Bagdad (2004). Éd. Complexe. 2004, p. 161
Cf. FEJTÖ, p. 246
SCHREIBER, L'Europe de l'Est face à l'invasion. . Dans : Fejtö, François / Rupnik, Jacques (éd.) : Le Printemps tchécoslovaque 1968. Éd. Complexe, 1999, p. 164
Ibid.
Cf. Ibid. p. 166
PACZKOWSKI, La Pologne et le Printemps de Prague. Dans : Fejtö, François / Rupnik, Jacques (éd.) : Le Printemps tchécoslovaque 1968. Éd. Complexe, 1999, p. 181
Cf. FEJTÖ, p. 247 / PACZKOWSKI, p. 178 et ss.
La manifestation la plus grandes, le 9 septembre lors de la fête des « Miosson »où 100 000 personnes participaient et un père de cinq enfant , ancien officier de l'armée s'immola par le feu (cf. PACZKOWSKI, p 180)
Cf. SCHREIBER, p. 167/168
Ibid. p. 169
Cf. KENDE, Les quatre Hongries dans la crise de 1968: Dans: Fejtö, François / Rupnik, Jacques (éd.) : Le Printemps tchécoslovaque 1968. Éd. Complexe, 1999, p. 185 et ss.
Cf. BERINDEI, Ceausescu et la position singulière de la Roumanie en 1968.. Dans : Fejtö, François / Rupnik, Jacques (éd.) : Le Printemps tchécoslovaque 1968. Éd. Complexe, 1999, p. 190 suivants
Ibid. p. 193
Cette attitude de la Roumanie était accompagné par un mouvement communiste international, lequel avait envoyé une lettre à Moscou signée par quatorze partis communistes demandant la non.ingérence (cf. BERINDEI 194)
Ibid. p. 201
Cf. Ibid. p. 199
Ibid. p. 174
Cf. Ibid. p. 202
Cf. Schreiber, p. 175
Bracke, M. (2008) French Responses to the Prague Spring: Connections, (Mis)perceptions and Appropriation. Europe-Asia Studies. Vol. 60, (10) P. 1736.
Bracke p. 1735
Pelikán, J. (1999) Les Repercussions du Printemps du Prague sur le Monde Communiste et la Gauche Occidentale. Dans Fejtö et al. Eds. Le Printemps Tchécoslovaque p. 220.
Pelikan, J. (1983) Le mouvement ouvrier international, le Printemps de Prague et d'autres tentatives de réforme du modèle soviétique de société. Dans Mlynar, Z et al. Eds. Budapest, Prague, Varsovie : Le Printemps de Prague quinze ans après. P. 158.
Martinet, Gilles (1999) Les Ambiguïtés de la Gauche Français Face au Printemps de Prague. Dans Fejtö, F et al. Eds. Le Printemps Tchécoslovaque 1968p. 237
Bracke, M. p 1742
Grémion, P. (1999) Méprises, Réprises, Malentendus: La Gauche Francaise Face au Printemps de Prague. Dans Fejtö, F et al. Eds. Le Printemps Tchécoslovaque 1968. p. 227.
Ibid. p. 222
Fejtö, F et Rupnik, J. (1999) Conclusion : 1956-1968-1980-1989. Dans Fejtö, F et al. Eds. Le Printemps Tchécoslovaque 196. P. 344
Ibid p. 119
Ibid p. 220
Ibid p.220
Berman, P. (1999) Les Révoltes de 1968 Une Fraternité Incohérente Dans Fejtö, F et al. Eds. Le Printemps Tchécoslovaque 196. P. 267
Ibid p. 268
Ibid p. 268
Hassner, P. (1999) 1968: Une certaine idée de la Détente. Dans Fejtö, F et al. Eds. Le Printemps Tchécoslovaque 196. P277.
Hunter, B. The Effects of the Prague Spring on Socialism and East-West relations. P. 8.
Hassner, P. p. 322
Ibid p. 324
Hunter p. 9
Guerra, A. (1983) Les enjeux de la crise du système soviétique pour l'Europe. Dans Mlynar, Z et al. Eds. Budapest, Prague, Varsovie : Le Printemps de Prague quinze ans après. P. 216
Kenig, E. (1983) Quel avenir pour les partis communistes? Dans Mlynar, Z et al. Eds. Budapest, Prague, Varsovie : Le Printemps de Prague quinze ans après. P. 220
Pelikan, J (1983) p. 179
Ibid. p. 180
ibid
Fontaine, A.(2006) : La Guerre froide. 1917-1991. Editions de La Maritinière, p. 161

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