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May 19, 2017 | Autor: Olli Kovarzina | Categoria: European integration, Central and Eastern Europe, Baltic States
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Olga KOVARZINA L’intégration des PECO Dans cet essai, je discuterai quelques aspects d’une des étapes les plus grandes et les plus importantes dans l’histoire de l’Union européenne : l’intégration des pays d’Europe centrale et orientale. C’est un projet fascinant et différent de tous les autres projets de l’UE. Ce projet est différent de ceux comme l’Acte unique européen ou le traité de Maastricht, parce qu’il touche les gens et les peuple directement, pas juste à travers la monnaie. Il est d’une signification immense, car c’est la vague de l’intégration européenne la plus grande de toutes les autres. Jamais avant l’Europe n’a essayé d’absorber une telle quantité de population, de culture, d’histoire – de diversité. Il y a beaucoup d’implications de cet étape de l’intégration – pour les états-membres occidentales, déjà appartenants à l’Union européenne, comme pour les PECO euxmêmes. La Pologne, la Hongrie, la République Tchèque, la Slovakie, la Slovénie, les trois états Baltes, la Malte et Chypre – sont tous entrés dans l’Union européenne le 1 mai 2004. Dans cet essai je ne vais pas me concentrer sur la Malte et Chypre ; mais les autres huits pays ont beaucoup en commun. Ils sont situés dans à peu près la même région géographique et partagent beaucoup de leur histoire et culture. Appartenant à l’Europe géographiquement et culturellement, ils ont connu une période de la domination russe et soviétique. Pour certains de ces pays c’était une période plus longue, pour les autres – plus courte. Beaucoup de ces pays étaient aussi dominés (ou intégrés) par les autres pouvoirs européens centrales ou occidentaux. Pour en donner quelques exemples, la République Tchèque, la Slovakie, la Hongrie – ayant tant de diversité éthnique – faisaient parties de l’Empire Austro-Hongrois ; les parties de la Pologne ont été partagées entre l’Allemagne et la Russie ; la Lettonie a connu sept cent années de la domination allemande et presque un siècle de l’autorité suédoise, avec l’intermittante et finale domination russe avant son indépendance. Ce qui unit tous ces pays – ce sont leurs expériences d’appartenir aux autres autorités et d’ayant eu très peu de temps d’indépendance. Pour la plupart entre eux, la condition actuelle de l’indépendance dans les frontières qu’ils possèdent – est encore une condition très nouvelle, à laquelle ils ne se sont pas encore habitués ; dans les autres mots, beaucoup d’entre eux se trouvent encore dans une phase de la transition – dans le sens politique, économique et culturel. Leur identité n’est pas encore tout à fait définie. En même temps, ces pays possèdent aussi une grande variété éthnique et linguistique et présentent un cas de la diversité juste comme les pays de l’Europe occidentale. Bien que plusieurs pays d’Europe centrale appartenaient à l’Empire AustroHongroise, ils consistaient d’une énorme quantité des differents éthnies, langues, dialectes, coûtumes, et cetera. Beaucoup de cette diversité est retenue jusqu'aujourd’hui. Dans la même facon, les trois pays Baltes, similaires qu’ils peuvent paraître, sont assez divers entre eux. Par exemple, les lituaniens à travers leur histoire ont beaucoup en 1

commun avec les polonais, tandis que les estoniens dans leur culture resemblent les finlandais et parlent une langue qui est très similaire. En Lettonie, les parties occidentale et centrale du pays, Kurland et Livland, ont encore retenu une grande partie de leur patrimoine germanique dans la culture et l’architecture, tandis que la partie orientale, Lettgalen, porte des fortes traces de l’influence russe même dans son dialecte locale. À travers du XX siècle, les PECO ont connu beaucoup de turbulances, et leurs frontières ont souvent changé des contours. Après la désintegration de l’Union soviétique, ces pays possédaient des nombreux choix pour leurs futures trajectoires du développement. Les nouveaux gouvernements autant que le grand public se sentaient mécontents et amères après avoir été soumis à l’autorité soviétique ; en plus, l’Union soviétique comme telle n’existait plus, et la Russie, bien qu’étant encore le pays le plus grand du monde et retenait un certain dégré de son influence, a perdu son pouvoir ancien. Les PECO avaient encore des intérêts pour maintenir un certain niveau des rélations avec la Russie, mais ils étaient quand même déjà des pays indépendants. Étant autonomes, il avaient encore l’option de poursuivre l’adhésion à l’Union européenne. Pour eux, c’était non seulement une option, mais plutôt un choix naturel. Ce n’était pas quelque chose de forcé ou artificiel – au contraire, c’était vu comme un « rétour en Europe », à leur condition originelle, à la culture commune – un retour ad fontes. Comme Élizabeth Guigou le dit dans Je vous parle d’Europe, « …une communauté supranationale se construisait par la volonté de ses membres et non par la force de l’un d’entre eux, par la libre adhésion et non par la soumission… dès qu’un État du continent sortait d’une dictature, n’avait-il qu’une idée, rejoindre cette communauté » (Guigou, 41). Pour les PECO, l’adhésion à l’UE fut non seulement un pas naturel dans le sens symbolique ou culturel, mais aussi ce qui porte des avantages importants politiques et, bien sûr, économiques. La période de transition après la désintégration de l’URSS n’était pas facile. Pour les pays ex-soviétiques, les structures anciennes, imparfaits qu’elles étaient, fonctionnaient quand même au niveau où la population ne connaissait pas ni l’insécurité, ni la pauvreté extrême. Après qu’elles se sont dissipées, et des nouvelles structures n’étaient pas encore mises en place, ces pays ont connu le temps difficile d’incertitude et de déstructuralisation : l’éducation n’était plus gratuite mais très chére, les services médicaux se trouvaient dans un état indéterminable, le marché du travail se trouvait dans désarroi, et pour la première fois depuis longtemps on pouvait voir des mendiants dans les rues de Riga, Vilnius et autres villes d’Europe orientale. Les PECO ont assez d’espoir et d’enthousiasme pour sortir de ces conditions et pour leur construire un nouveau et meilleure futur – et ce processus a déjà commencé et déjà apporte des résultats fertiles. Mais avec l’adhésion à l’UE, le travail actuel et anticipé augmente, car maintenant il faut non seulement accomplir ses propres agendas et expectations et espoirs de ses propres peuples, mais aussi satisfaire aux critères de Copenhague, parmi lesquels se trouvent les critères de convérgence politique, économique, et l’acquis communautaire dans toute sa entièreté. Comme pour tous les pays adhérants après 1986, les exigeances appliquées sont plus hautes et, ainsi, présentent des défis qu’on ne peut pas méconnaître.

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Cependant, l’adhésion à l’UE ouvre les horizons et donne aux PECO les opportunités qu’aucune autre structure ne pourrait jamais leur donner. Appartenir à l’Union européenne, avoir les privilèges et les responsibilités des membres, et avec le temps – partager la monnaie unique – tout cela peut leur aider à améliorer les conditions économiques, pousser pour définir la situation politique, retrouver ses identités – dans les autres mots, l’adhésion à l’UE pour les PECO présente un chemin vers la stabilité et le déveleppement politique et économique dans une facon libre et naturelle. Alors, quelles sont les implications de cette dernière vague de l’élargissement pour les pays d’Europe occidentale, pour les « déjà-membres » ? Il y a aussi des défis comme des avantages. C’était un pas très décisif d’intégrer une telle quantité de pays à la fois. Juste les coups financiers pour l’Union européenne sont remarquable : pendant la période de préadhésion, l’Union a dépensé 13,2 milliards d’euros, et pendant les deux années suivantes, presque trois fois cette somme de dépenses sont anticipés !1 En plus des questions financiers, il y a de concernes potentiels dans le cadre de structure, de l’immigration, des movements libres des services et des gens, de l’intégration sans dissoluant de toutes les cultures différentes, beaucoup entre eux si peu connues à l’Europe occidentale… En somme, la tâche d’absorbtion des dix nouveaux étatsmembres pour l’Union européenne n’est pas facile. Cependant, cet élargissement n’est pas sans des avantages pour les « déjàmembres », non plus. Beaucoup de PECO, avec leur enthousiasme fraîche et leur économie vite croissante, contribuent aussi à l’UE. Par exemple, la croissance économique en Lettonie est de 7 à 8 % par an,2 ce qui est déjà comparable aux taux de croissance chinois et indiens, et les opportunités pour des investissements y augmentent. Comme Christophe Bousquet, le Président directeur général du groupe d’ingénierie Coplan a remarqué, « …les marchés des PECO évoluent à une vitesse incroyable actuellement et les parts de marchés ratées hier et aujourd’hui se paieront beaucoup plus cher demain ».3 Et, comme le site d’Europa confirme, « En outre, les nouveaux États membres ont versé 15 milliards d'euros au budget de l'UE. Tous les fonds prévus n'ayant pas été utilisés, la Commission européenne a calculé que le coût budgétaire net du cinquième élargissement pour la période allant jusqu'à 2006 ne dépasserait pas 10 milliards d'euros ».4 En plus, il y a encore des autres avantages de l’intégration des PECO, qui servaient comme les premières motivations du grand projet européen : l’augmentation de la zone de la démocratie, la paix, et la stabilité. Malheuresement, souvent la manque de connaissance de ces pays ou des préjugés empêche l’Europe occidentale de profiter pleinement des opportunités qui sont apparues Europa, Activités de l’Union européenne, http://www.europa.eu.int/scadplus/leg/fr/lvb/e50017.htm 2 Travailler avec les Lettons, http://www.europeplusnet.info/article450.html 3 Tous mes kopecks sur les PECO, http://www.europeplusnet.info/article163.html 4 Europa, Activité de l’Union européenne, http://www.europa.eu.int/scadplus/leg/fr/lvb/e50017.htm 1

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de cet élargissement. L’Europe centrale (la Pologne, la République Tchéque, la Hongrie et les autres) est percevue un peu différemment, comme un peu plus « civilisée », car ces pays ont eu plus de contacte avec l’occident même avant leur adhésion, et ils étaient les premières pour recevoir l’aide de Phare. Mais les PECO de l’Est (les trois états Baltes) sont souvent et encore vus tout d’abord comme des pays ex-soviétiques, les anciens républiques de l’URSS. Cependant, ces pays sont déjà évolués pendant la décennie précédante ; en plus, bien qu’il reste encore de l’influence soviétique, il y a aussi du patrimoine des autres conquéreurs, comme les allemands ou les suédois. Et finalement, l’époque soviétique a apporté et laissé non seulement la dominance et la conquérance, mais aussi des aspects positifs, qui sont utiles jusqu’à aujourd’hui. Comme Harold Celms, le directeur de l’Agence d’investissement et développement de Lettonie en France a remarqué, « Dans l’Occident, on a l’impression que l’époque soviétique n’a apporté que des choses mauvaises. Mais pas pour les Lettons. Par exemple, la Lettonie est très forte en recherche et développement parce qu’il y avait des gros projets d’État ».5 Il ajout dans un autre article : « Nous étions la « Silicon Valley » soviétique et nous fournissions également l’armée et l’industrie spatiale en pièces de précision. Ce savoir n’est pas perdu, au contraire et nous disposons d’un parc industriel et technologique à très forte valeur ajoutée ».6 En plus, il ne faut pas oublier, que tous les trois états-membres Baltes se trouve sur le mer Baltique, ainsi étant situés très stratégiquement dans le sens géographique. C’était précisement une des raisons des conquétes et des dominations interminables de ces pays par les allemands, les russes et les autres. Aujourd’hui, ces avantages géographiques y restent encore, et peuvent servir dans une facon très convenable comme l’accès au marché russe. Alors, il est évident, qu’avec l’adhésion des nouveau voisins de l’Est et de centre de l’Europe, l’UE s’est mis devant les nouveau défis et les nouvelles opportunités. La méconnaissance de ses voisins existe en Europe des deux côtés, l’Est ou le centre comme l’Occident. Ainsi, une des tâches devant lequelles la nouvelle, encore une fois transformée communauté européenne se trouve, c’est de faire la connaissance, ou plutôt celle de la reconnaissance avec voisins. Dans cet acte dernier de l’élargissement, l’Est et l’Ouest se rencontrent – ou plutôt, se rerencontrent – mais cela peut bien être une situation « gagnant-gagnant » dans le cadre de l’économie. Ce projet prendra peut-être plus de temps que les autres pour se digérer, mais il contribue à la reunification de l’Europe un autre pas plus loin, à la solidification de l’unité et de la paix, et à l’assurance de la liberté et la démocratie.

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Travailler avec les Lettons, http://www.europeplusnet.info/article450.html Tous mes kopecks sur les PECO, http://www.europeplusnet.info/article163.html

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