Travail ménager_comm_Académia.docx

May 21, 2017 | Autor: Céline Hequet | Categoria: Marxist and Materialist Feminism, Women’s Housework
Share Embed


Descrição do Produto

Les femmes, une autre externalité à internaliser?
J'ai commencé à m'intéresser au travail ménager à cause de la proximité qui existe entre cette question et le concept d'externalité environnementale. En effet, est-ce que les femmes, comme la nature, seraient une autre externalité à internaliser ? Une chose gratuite, qu'on a toujours tenue pour acquise, mais qu'on est en train d'épuiser à force de la considérer comme étant dénuée de valeur économique ?
En commençant à lire sur le mouvement du salaire au travail ménager (notamment le livre de Louise Toupin, paru en 2014, et les travaux de Camille Robert), je me suis rendu compte que si j'avais passé plus de quatre ans de ma vie à détailler pourquoi attribuer une valeur monétaire à la nature pour mieux la sauver était une fausse bonne idée, la condamnation se faisait moins prompte quand on parlait du travail des femmes. Même que la perspective d'un salaire au travail ménager m'a parue plutôt séduisante.
Les anticapitalistes présentent souvent l'oppression capitaliste comme une question économique et le reste, comme un grand fourre-tout de questions identitaires. Or, je crois que c'est une erreur d'analyse : le patriarcat est aussi (bien que pas uniquement) une exploitation et c'est ce qu'ont essayé de démontrer les féministes qui se sont penchées sur le travail ménager.
Qu'est-ce que le travail ménager et pourquoi est-il important pour le mouvement féministe ? Par « travail ménager », on entend généralement l'entretien du logis, les courses, la planification et la préparation des repas et le soin des membres de la famille : les enfants, les vieux, les malades et même les adultes valides et autonomes, c'est-à-dire les conjoints. Certaines féministes incluent aussi l'affection, la sexualité et la grossesse.
Pourquoi est-ce que c'est devenu un sujet important durant ce que j'appellerai de façon simpliste la « deuxième vague », c'est-à-dire un certain renouveau du féminisme qui a eu lieu au tournant des années 70 ? Les premiers mouvements féministes s'étaient attelés à exiger, pour les femmes, des droits égaux à ceux des hommes. Au Québec, le droit de vote a été obtenu en 1940. Il y a eu la première femme élue à l'Assemblée législative en 1961, on a mis fin à l'incapacité législative de la femme mariée en 1964 et les femmes ont obtenu le droit de siéger sur un jury en 1971.
Et donc, une fois qu'elles avaient obtenu des droits égaux à ceux des hommes, les féministes ont cherché à comprendre pourquoi ça ne menait pas une égalité de fait. Pourquoi est-ce qu'elles restaient dépendantes des hommes ? À l'époque, le mouvement ouvrier était, comme vous le savez, beaucoup plus fort que maintenant. Les marxistes traditionnels enjoignaient les femmes à sortir de la maison (60% d'entre elles étaient encore au foyer) et à rejoindre le marché du travail si elles voulaient devenir de véritables sujets de l'histoire, c'est-à-dire partie prenante de la lutte des classes.
C'est à ce moment-là que les théoriciennes de la deuxième vague se sont fait la réflexion qu'en fait, les ménagères travaillent déjà, mais qu'elles n'étaient simplement pas payées pour le faire. Elles se sont donc mises à conceptualiser les tâches ménagères comme du travail effectué gratuitement. Chez les Anglaises, on a estimé qu'une ménagère passait en moyenne 77h par semaine à effectuer des tâches, donc quand on parle de « travail », ce n'est pas juste une figure de style. Outre le nombre d'heures, les ménagères interrogées dans le cadre de cette étude se plaignaient des tâches répétitives et monotones effectuées dans un certain isolement et sans aucune reconnaissance sociale. C'est ce type de constats qui ont permis à Christine Delphy d'avancer que « la figure du travailleur salarié libre de vendre sa force de travail n'est donc pas la seule figure exploitée dans nos sociétés, qu'il existe d'autres figures dont celle de la femme mariée. »
On s'est mis à concevoir, au tournant des années 70 (à l'époque où l'on était à la recherche d'universels), l'assignation au travail ménager comme ce qui définissait toutes les femmes, comme leur plus petit dénominateur commun. Et cette assignation, ce n'est pas seulement pour les femmes en ménage hétérosexuel, mais aussi pour les lesbiennes et les célibataires. Une citation d'un collectif de lutte pour le salaire au travail ménager, Wages Due Collective, exprime bien cette idée :
aucune d'entre nous n'y échappe complètement. La majorité des lesbiennes doivent trouver elles-mêmes leurs moyens de subsistance parce qu'elles ne dépendent pas du salaire d'un homme et, comme la majorité des femmes, elles doivent accepter de bas salaires et faire tout le travail ménager de l'emploi : faire le café et des sourires, consoler leur patron quand ça va mal, s'habiller pour plaire, etc., toutes ces obligations qui ne sont pas payées et qui ne font pas partie de la description de tâches.
Donc on comprend qu'on entend le travail ménager dans un sens assez large. Mariarosa Dalla Costa va même jusqu'à dire :
On a voulu nous forcer à sourire, à nous dégrader de cette manière ? Bien. Ces sourires forcés, nous devons les leur faire payer. Plus on réussira à les faire payer cher, moins nous serons contraintes à en faire. Jusqu'au jour où, dans la cuisine, comme dans le grand magasin, comme au bureau, nous sourirons seulement quand nous en aurons envie.
Pour comprendre comment est-ce qu'on peut appliquer l'idée de travail ménager plus largement que de simplement frotter parterre avec une guenille, l'expression de Roswitha Scholz - qui est dans le courant de la théorie critique de la valeur, mais dans une version remixée féministe - m'a semblée la plus éloquente, quand elle dit que « la femme devient le "reposoir" de l'homme qui agit dans la sphère publique ». Sylvia Federici exprime elle aussi cette idée en disant : « Même si nous ne servons pas un homme précis, nous sommes toutes placées dans une relation "servante-servi" par rapport à l'ensemble du monde masculin. »
Pour ces féministes (sauf peut-être Scholz), il est important de reconnaître que ces activités constituent un véritable travail et non d'un « travail d'amour » résultant d'une quelconque nature féminine. D'ailleurs, dès qu'il est effectué à l'extérieur de la sphère domestique, il est toujours payé : restaurant, nettoyeur, prostituée, personne ne se fait entretenir gratuitement à l'extérieur du cadre familial ou matrimonial. Or, dans l'espace domestique, à l'époque, même le travail de la femme collaboratrice du mari n'est pas payé.
Pour les féministes de la deuxième vague, c'est aussi la gratuité de leur travail à la maison qui explique les bas salaires féminins à l'extérieur. En effet, pourquoi paierait-on cher pour des services que les femmes effectuent déjà gratuitement à la maison (enseignantes, infirmières, cuisinières, etc.) ?
Le mouvement du salaire au travail ménager a donc pris naissance en 1972 sur ces multiples constats et connu son apogée en 1977. Au Québec, la revendication a été délaissée en 1985, après la publication du rapport Du travail et de l'amour : les dessous de la production, commandé par le Conseil du statut de la femme et dirigé par Louise Vandelac (bizarrement).
Aujourd'hui, pour ceux qui ont jeté un coup d'œil à l'étude de l'IRIS sur le travail ménager, malgré qu'il y ait un certain partage des tâches qui se soit fait, on est encore loin d'une situation égalitaire. Ce qu'on voit dans le tableau que je vais reproduire ici

c'est que la seule situation dans laquelle la femme et l'homme d'un couple hétérosexuel effectuent environ le même nombre d'heures de travail ménager, c'est lorsque l'homme est à la maison et que la femme travaille à temps plein. Lorsque les deux conjoints travaillent à temps plein, la femme dédie 62% plus de temps aux tâches ménagères. C'est ce que les féministes ont appelé la double journée de travail. On s'aperçoit alors que pour atteindre l'idéal de 8 heures de travail, 8 heures de loisir et 8 heures de sommeil, il faut soit être un homme, soit avoir une femme de ménage. On reviendra sur le sujet des femmes de ménage à la fin de la présentation.
Maintenant, si l'on imagine une société émancipée, ce serait probablement une société où on ne serait pas condamnée à travailler plus quand on est assignée « femme » à la naissance. Je pense que la question du salaire au travail ménager mériterait donc d'être reposée aujourd'hui.
Souvent, les anticapitalistes se braquent sur cette question parce qu'ils y voient une marchandisation du « commun ». C'est à ce moment que, pour comprendre les réactions des féministes à ce type de critique, c'est utile de comprendre les deux courants de pensée principaux qui prévalaient à l'époque. D'un côté, on avait les féministes marxistes (bien que ce courant de pensée existe toujours aujourd'hui), c'est-à-dire celles qui s'inspiraient du marxisme, mais qui en revisitaient tout de même sérieusement les fondements de façon à pouvoir expliquer la condition spécifique des femmes à l'intérieur du capitalisme. On y associe des noms comme Sylvia Federici et Mariarosa Dalla Costa, que je vous ai citées. Elles étaient les intellectuelles de référence du mouvement pour un salaire au travail ménager. Selon elles, ce salaire devait être versé par l'État capitaliste parce qu'elles jugeaient que c'était surtout le capitalisme qui profitait du travail gratuit des femmes. Je vous lis un autre extrait de Federici :
Traditionnellement, on a toujours considéré que l'usine est le lieu de la production. En réalité, tous les moments de la vie de chaque travailleur sont des lieux de production. À partir du moment où l'on a découvert que notre travail dans la maison et dans la communauté était de reproduire la force de travail, alors nous avons commencé à comprendre que la société, dans son ensemble, est une chaîne d'assemblage qui va de l'usine à la communauté, puis de la communauté à l'usine. Le capital a créé un travailleur « collectif » : l'un est enfermé à l'intérieur de l'usine, et l'autre est exclu de l'usine, et donc exclu du salaire.
Le travail déjà payé ne serait que la pointe de l'iceberg de la société salariale et le travail ménager représenterait alors toute une partie invisible de la production capitaliste. En effet, on ne peut retourner au travail le lendemain si l'on n'a pas mangé le soir et si l'on n'a pas régénéré sa force de travail minimalement. Il faut également renouveler, de temps en temps, le bassin de main-d'œuvre disponible pour la valorisation du capital. Le travail assigné aux femmes sous le capitalisme est donc compris comme un travail « reproductif » alors que les hommes, eux, s'occupent du travail « productif », celui qui est rémunéré. Comme, selon la théorie marxiste orthodoxe, on conçoit le salaire comme le minimum vital pour survivre, le fait que cette survie inclut du travail gratuit est donc considéré comme très avantageux pour les capitalistes qui, sans ça, seraient obligés d'augmenter les salaires. C'est une perspective qui est critiquée par Delphy puisque, si elle était vraie, les syndicats (ou toute forme de lutte pour l'amélioration des conditions d'existence de la classe ouvrière) ne serviraient à rien.
Selon les féministes marxistes (qui critiquent les féministes radicales parce qu'elles expliqueraient la domination patriarcale sur des bases transhistoriques opérant de façon indépendante aux rapports de production capitalistes) cependant, le travail domestique serait apparu en même temps que le capitalisme et la propriété privée, lorsque la production a été déplacée de l'unité familiale à l'usine. Il ne s'agirait donc pas d'un reliquat hérité de l'organisation précapitaliste, mais, au contraire, d'une forme historiquement spécifique du travail de reproduction. Il ne pourrait conséquemment pas y avoir une chose telle que faire entrer les activités domestiques dans le capitalisme : elles y étaient déjà, et ce, dès le début !
On peut cependant se demander si la nouvelle distribution de la richesse qu'entraînerait un salaire au travail ménager versé par l'État ébranlerait sérieusement le capitalisme. Je pense qu'il est permis d'en douter. Comme le demandait le rapport Du travail et de l'amour, celui qui mit fin à la lutte pour le salaire au travail ménager au Québec, comment fait-on pour se défendre « à l'intérieur d'un système d'oppression et d'exploitation […] selon les bases, la logique et en empruntant le discours même du système dominant, ce qui, paradoxalement, rend la lutte possible, mais du même coup la logique dominante tout à fait hégémonique » ? Un salaire au travail ménager serait plus ou moins l'équivalent d'avoir plus d'emplois fournis par le secteur public. On pourrait même voir ça comme une mesure keynésienne.
Ironiquement, beaucoup de féministes qui n'étaient pas d'accord avec la revendication, notamment parce qu'elles avaient peur qu'elle enferme les femmes dans l'espace domestique, prônaient une socialisation de leurs tâches via, par exemple, des réseaux de garderies. Or, qu'observe-t-on aujourd'hui : ce sont des femmes qui occupent ces emplois, qui sont d'ailleurs généralement moins bien payés que ceux dans les ghettos d'emplois masculins. Il s'agit donc d'une forme de salaire au travail ménager, mais effectué dans la sphère publique. Cette salarisation a-t-elle réellement participé à déconstruire aujourd'hui l'image de la femme aidante (caregiver) et aimante ? Pas vraiment. De plus, il faut reconnaître que les tâches domestiques ne sont pas entièrement socialisables, notamment en ce qui a trait au travail affectif. La socialisation, à elle seule, ne peut donc pas solutionner l'ensemble du problème.
Pour les féministes radicales, exiger d'être payées pour le travail ménager doit servir à ébranler le patriarcat et non le capitalisme. À ce courant sont associés des noms comme Christine Delphy, que je vous ai déjà citée, et Colette Guillaumin. Pour elles, le travail ménager servirait d'abord et avant tout les hommes (comme classe), qui jouissaient de plus de temps libre grâce au travail gratuit des femmes (comme classe). Avec le féminisme radical, les rapports de sexes deviennent alors, eux aussi, des rapports de production ! Pour Delphy, si un conjoint ne veut pas effectuer la moitié des tâches ménagères, il n'a qu'à payer pour ce travail. Toute forme de tâches autres que celles que l'on effectue pour répondre à ses propres besoins constituent un travail et un travail effectué gratuitement est nécessairement un travail exploité. Il y aurait donc plusieurs systèmes d'exploitation à l'œuvre dans une même société et non le seul système capitaliste. C'est la théorie dite « multi-systèmes » et c'est personnellement celle qui, je trouve, explique le mieux le réel.
Selon les féministes radicales, augmenter la charge de la collectivité en faisant payer l'État pour le travail ménager n'ébranlerait pas les facteurs structurels permettant aux hommes de bénéficier du travail gratuit des femmes. Delphy pense que le partage des tâches est difficile à exiger alors que les femmes, aujourd'hui massivement entrées sur le marché du travail, se retrouvent épuisées par la double tâche. En effet, quel est leur rapport de force pour exiger un tel partage ?
Mais justement, l'intérêt de revendiquer un salaire au travail ménager n'était pas strictement économique. Bien sûr, ça aurait permis, à l'époque, une certaine indépendance matérielle des ménagères et les moyens de quitter le ménage, si nécessaire. Mais la revendication permettait aussi, pour les militantes, de politiser la question du travail effectué à la maison :
Les difficultés et les ambiguïtés que les femmes expriment quand elles discutent du salaire pour le travail ménager proviennent souvent d'une réduction du problème à une question d'argent […]. Et ceci avec la conviction fausse que nous obtiendrons cet argent sans devoir, en même temps, dans le processus de lutte pour l'obtenir, révolutionner toutes nos relations sociales et familiales. Si, au contraire, nous envisageons le salaire pour le travail ménager comme une perspective politique, nous pouvons voir que la lutte pour l'obtenir produit une révolution dans nos vies et dans notre pouvoir social en tant que femmes.
En menaçant de refuser de travailler si elles n'étaient payées, elles créeraient un rapport de force qui permettrait non seulement de négocier leurs conditions de travail, mais aussi de revendiquer l'implication des hommes. C'est d'ailleurs pour cela que la campagne ne revendiquait pas un salaire « à la ménagère », mais pour quiconque effectuait le travail ménager. Pour Federici, le salaire au travail ménager n'est en fait qu'un premier pas vers le refus de ce travail, parce que même combiné à d'autres réformes sociales, il ne vient pas fondamentalement remettre en question le rôle des femmes au sein du capitalisme. Selon elle, c'est parce que l'on n'a pas solutionné ce problème dans les années 70 que l'on se retrouve aujourd'hui avec une crise de la reproduction.
Aujourd'hui, lorsque les deux membres d'un ménage ne peuvent ou ne veulent effectuer la partie non socialisée des tâches ménagères, les personnes appelées à le faire à leur place moyennant rétribution sont souvent de femmes de classes plus pauvres ou des femmes racisées, parfois immigrées expressément pour ce type d'emplois. Elles laissent souvent derrière elles des enfants qui doivent alors être pris en charge par d'autres membres de la famille. C'est donc une « fuite du care » (care drain) des pays pauvres vers les pays riches. Pour Sylvia Federici, cette situation vient instaurer une nouvelle stratification entre femmes et éroder la possibilité d'une lutte commune. Selon elle :
Il n'y a pas de doute […] que si le mouvement féministe en Europe et aux États-Unis s'était concentré sur le fait que l'État reconnaisse le travail de reproduction comme un travail et en assume la responsabilité financière, nous n'aurions pas assisté au démantèlement du peu de services disponibles dans ce domaine et à une solution coloniale au « problème du ménage ». Aujourd'hui également, une mobilisation féministe forçant l'État à payer pour le travail de reproduction serait plus efficace que n'importe quelle condamnation morale pour mettre un terme à l'emploi de domestiques, ou pour changer ou améliorer les conditions de ce travail et ouvrirait le chemin d'une nouvelle solidarité internationale parmi les femmes.
Donc il y a non seulement le problème de la « solution coloniale », mais aussi le problème que, puisqu'on ne considère pas que garder les enfants ou prendre soin de proches qui sont malades constitue un véritable travail, on sabre dans les services publics et c'est le retour du travail gratuit pour les femmes. On peut donc s'attendre à ce que la sociologue espagnole Sandra Ezquerra appelle une rehousewifization et que je vais traduire par une « refemme-au-foyerisation ».


Camille Robert, « "Toutes Les Femmes Sont D'abord Ménagère " », dir. Martin Petitclerc et Marie-Pierre Boucher, (UQAM, 2016), p. 29.
Cette appellation est remise en question par plusieurs auteures, dont Diane Lamoureux, Mélissa Blais, Laurence Fortin-Pellerin, Ève-Marie Lampron et Geneviève Pagé.
Louise Toupin, Le Salaire Au Travail Ménager, (Montréal: Les éditions du remue-ménage, 2014), p. 50-51.
Robert, « "Toutes Les Femmes Sont D'abord Ménagère " », p. 22.
Christine Delphy, « L'ennemi principal », dans L'ennemi principal. 1. Économie politique du patriarcat, (Paris : Syllepse, 1998 – 1re éd. 1970), 31-56, cité dans Elsa Galerand et Danièle Kergoat, « Consubstantialité vs Intersectionnalité? », Nouvelles Pratiques Sociales 26, no 2 (2014): 44, p. 54.
Wages Due Collective, Why Lesbians Want Wages for Housework, (Toronto : ronéo, 1975), p. 7, traduit librement par et cité dans Toupin, Op. cit., p. 109.
Mariarosa dalla Costa, Le operai della casa, (Venise-Padoue : Marisilio, 1975), p. 37, cité dans Ibid., p. 98-99.
Robert Kurz citant Scholz, « C'est la valeur qui fait l'homme » dans « La femme comme la chienne de l'homme », Illusio – Critique de la valeur, genre et dominations, no 4-5 (2007), p. 532, cité dans Ibid., p. 170.
Sylvia Federici, Wages against housework, p. 103, cité dans Ibid., p. 103.
Ibid., p. 98-99.
Ibid., p. 13-14.
Eve-Lyne Couturier et Julia Posca, Tâches domestiques, encore loin d'un partage équitable, Institut de recherche et d'informations socio-économiques, octobre 2014.
Traduction libre de Louise Toupin d'une déclaration émise lors de la conférence de New-York du Collectif féministe international, archives de Silvia Federici, cité dans Toupin, Op. cit., p. 189-190.
Sivlia Federici, Caliban et la sorcière, (Genève – Paris : Entremonde, 2014), p. 10.
Toupin, Op. cit., p. 23, 50.
Louise Vandelac, Diane Bélisle, Anne Gauthier et Yolande Pinard, Du travail et de l'amour : les dessous de la production domestique, Montréal, Éditions St-Martin, 1988 (1ère éd. 1985), p. 239, cité dans Colette Carisse, « Louise Vandelac et al., Du travail et de l'amour », Recherches Sociographiques 28, no 2: p. 439.
Toupin, Op. cit., p. 99-100.
Christine Delphy, « Par où attaquer le "partage inégal" du "travail ménager"? », Nouvelles Questions Féministes, vol. 22, no 3, À contresens de l'égalité (2003), p. 64, cité dans Camille Robert, « Le Salaire Au Travail Ménager: Réflexion Critique Sur Une Lutte Oubliée », Possible, 21 mai 2015, p. 16.
Toupin, Op. cit., p. 39.
Ibid., p. 96-98.
Sylvia Federici, Salaire contre le travail ménager, dans Collectif L'Insoumise, Le foyer de l'insurrection. Textes sur le salaire au travail ménager, Genève, Collectif L'Insoumise, 1977, p. 99-100, cité dans Ibid., p. 80.
Robert, « Le Salaire Au Travail Ménager: Réflexion Critique Sur Une Lutte Oubliée », p. 19.
Toupin, Op. cit., p. 318-320.
Ibid., p. 20.
Sylvia Federici, Reproduction et lutte féministe dans la nouvelle division internationale du travail, Période, 17 avril 2014.



Lihat lebih banyak...

Comentários

Copyright © 2017 DADOSPDF Inc.